Souvenirs
IAM - JE DANSE LE MIA
Vidéo envoyée par edony
Du tout, du rien et surtout du n'importe quoi
Publié par Julien à 22:39 9 commentaires
Quand j'étais plus petit, j'adorais regarder les nuages et y voir des formes, des visages, des animaux. Je crois que tout le monde a fait ça au moins une fois dans sa vie. Quel plaisir c'était de se coucher dans l'herbe de mon jardin et de passer des dizaines de minutes à scruter le ciel à la recherche d'un dinosaure ou d'un monsieur avec un grand nez.
Evidemment, j'ai grandi et je le fais beaucoup moins. Voire même plus du tout. C'est dommage, certainement. Heureusement, j'ai trouvé un moyen de rêver à nouveau.
Cette semaine, j'ai repris l'entraînement. Lundi, mardi, jeudi, vendredi. Physiquement difficile, cette semaine n'en a pas moins été géniale, parce que le foot me manquait. Mais plus encore, comme je le mentionnais plus haut, j'ai pu retrouver mon âme d'enfant. Je m'explique. Mardi, petit match à la fin de l'entraînement. Un de mes adversaires s'apprête à frapper. Je mets le pied pour le contrer. J'ai effectivement contré le ballon, et en bonus, ses crampons ont longé ma cuisse pour finir dans un endroit que je ne saurai mentionner ici. Résultat, j'ai un hématome sur l'intérieur de la cuisse droite d'environ 15 centimètre de diamètre.
Et c'est là que je revis toute la magie de mon enfance. En ce moment, il a un peu la forme d'un tyrannosaure. Ce qui est bien, c'est que le sang se déplace. Le premier jour, les marques des crampons étaient plus visibles, ça faisait 4 lignes bien parallèles. Puis ça a évolué vers une sorte de mouton, pour finir en dinosaure aujourd'hui. L'avantage sur les nuages, c'est qu'en plus c'est en couleur, avec des nuances de bleu, violet et jaune.
Ca a du bon d'avoir 23 ans quand même, surtout si on s'amuse de rien.
Publié par Julien à 13:58 5 commentaires
Demain je vais voir une amie que je n'ai pas vue depuis longtemps. Je me réjouis de la voir, on s'entend très bien. Par contre, je crains la teneur de la discussion. C'est marrant comme les discussions peuvent être prévisibles. Demain, on va parler dans le désordre de
Publié par Julien à 22:11 12 commentaires
En ce moment, je regarde tous les jours Malcolm, sur M6. Il y a trois épisodes à midi. J'adore cette série! Je la connaissais vaguement avant qu'on me la fasse découvrir il y a 3 ans. J'aime beaucoup ce type d'humour.
Le problème de cette série, c'est, comme je l'ai dit, qu'elle passe sur M6. Ce qui signifie en clair que les pauses publicitaires durent presque aussi longtemps que l'épisode. Et les pubs qui passent sont bien particulières. Suivant les chaînes et les heures, les pubs sont bien spécifiques. Si vous matez la TSR, ça a quelque chose de rassurant: 4 pubs sur 5 concernent des médicaments, des produits d'hygiène bucco-dentaire ou des campagnes préventives. Tout va bien, on est en Suisse. Mais sur M6 à midi, c'est différent. C'est de la pub pour ado.
Et en tête de ce genre de pubs, on trouve celles pour les "services" pour natel...Dans le désordre et de manière non-exhaustive, on a:
Publié par Julien à 16:29 9 commentaires
Libellés : Tranches de vie
Dans l'article précédent, je parlais de mon courrier du vendredi. De mon mail plus précisément. Mais j'ai aussi reçu un courrier par la voie épistolaire classique. Plusieurs choses à vrai dire. Mais surtout une lettre du département de la défense de mon beau pays. En général, c'est pour me dire que j'ai pas fait mes tirs obligatoires et que je vais aller en prison si je les fais pas. Pensez, si j'ai pas tiré mes 20 cartouches plus trois coups d'essais s'il vous plaît non je fais pas partie d'une société de tir ça m'intéresse pas et non je bois pas d'alcool merci mais me regardez pas comme ça puisque je vous dis que je bois pas, je mets en péril la sécurité nationale. Normalement, je prends ma plus belle plume et leur explique que si, je les ai fait, je joins mon livret de tir à titre de preuve et tout rentre dans l'ordre. Mais là, non.
Pas besoin de vous faire un dessin, c'était pour m'annoncer que je suis convoqué à un cours de répétition. Du 2 au 20 octobre, mes trois dernières semaines de vacances. Je ne sais pas où ce sera, mais je pense soit Genève, soit Berne. Car oui, je suis engagé pour l'opération "ambacentro je sais pas quoi". En clair, je dois aller faire de la garde d'ambassade. Petite précision pour les non-suisses: chez nous, on pense que des civils qui font de l'armée 3 semaines par an sont capables de protéger efficacement une ambassade ou un Euro de foot de la menace terroriste, hooliganiste ou trotskiste. Vu de l'intérieur, des gens qui passent leur temps à boire du blanc et manger du saucisson en jouant aux cartes ne sont pas si capables que ça. Ca n'empêche pas qu'on leur donne un fusil d'assaut avec de la munition et qu'on les lâche en pleine ville comme ça. Si vous vous destinez à une carrière diplomatique, évitez la Suisse, c'est dangereux mais pas à cause des barbus.
J'avoue que j'avais eu de la chance jusqu'à présent. Avec les réformes de l'armée, je m'étais retrouvé dans la réserve et n'avais pas été convoqué pendant plusieurs années. Mais là...et pour faire de la garde d'ambassade en plus...Comme si j'allais servir à quelque chose. Je suis explorateur, au cas très peu probable où Al-Qaïda (tient, voila qui va augmenter le nombre de visiteurs sur mon blog) viendrait à attaquer "mon" ambassade, je ferai comme on m'a appris: je me grime et me cache dans un buisson. Je vous ai raconté la fois où j'étais tellement bien caché que mon caporal a failli me pisser dessus? C'est quand même des expériences humaines très fortes qu'on vit à l'armée.
Enfin...c'est pas comme si j'allais rater des choses importantes à cause de ça. A peine 15 entraînements, voire 6 matchs suivant la tournure des événements. La dernière fois, c'est mon anniversaire que j'y ai gâché. Et aussi l'occasion de voir ma copine de l'époque que je ne voyais déjà pas souvent. Mais bon, si c'est pour la grandeur de mon pays...
Publié par Julien à 23:48 6 commentaires
Libellés : armée
Publié par Julien à 10:33 7 commentaires
Publié par Julien à 18:35 3 commentaires
Libellés : Utilité publique, Vidéos
Publié par Julien à 18:35 6 commentaires
Libellés : Utilité publique, Vidéos
Le dernier post m'a fait prendre conscience de certaines choses, notamment à quel point nos souvenirs d'enfance sont très présents et qu'ils sont partagés par de nombreuses personnes. J'ai essayé d'en rassembler certains.
Publié par Julien à 10:49 6 commentaires
Libellés : N'importe quoi
"C'est pas le rêve américain ça?". Empruntée à un pote d'armée, j'utilise fréquemment cette expression (mais jamais assez souvent) pour désigner un état de bien-être fortement lié à un contentement stomacal. En clair ça veut dire que je suis bien posé, avec de bons potes, et que je mange un bon repas.
J'ai pensé à faire ce post en lisant un article de K-Sandra. Je me suis rappelé que la dernière fois que j'ai vécu le rêve américain, c'était là-bas, à Ikéa. L'Ikéa de ma région se trouve sur le chemin entre chez moi et l'université. La gare étant tout près du magasin, c'est facile de descendre du train pour aller manger puis de prendre le suivant.
Pourquoi c'est le rêve américain là-bas? Parce qu'il y a tout ce qu'on peut espérer lorsqu'on est un étudiant affamé. Parcours guidé. On rentre dans le magasin, bon évidemment, faut se taper à peu près tout pour arriver jusqu'au restaurant. Mais une fois sur place...Evidemment pour le plat principal, il faut prendre les boulettes! 10, 15, 20, avec ou sans confiture, la sauce, les frites...ce qui est sûr c'est que pour moi, ça me rappelle tout plein de souvenirs d'enfance. A défaut de pouvoir aller jouer dans les boules, y a rien de tel pour se remémorer les samedis matin à Ikéa.
En plus des boulettes, on peut prendre tout un tas de trucs aux noms dont l'exotisme n'a rien à envier à celui des meubles qui nous entourent. Pâtisseries, krisprolls, jus d'airelles...on pourrait m'engager pour écrire un Routard d'Ikéa.
On n'est pas arrivés au bout du rêve une fois qu'on a terminé ses boulettes. C'est ça qui est magique. On descend, on passe les caisses et on arrive au "snack-bar", où l'on peut acheter les fameux hot-dogs à 1.- Et ça, pour un étudiant fauché, je peux vous dire qu'on ne peut espérer mieux. Et pour être sûr de prolonger le rêve, on peut s'acheter une boîte de ces fameux biscuits au chocolat auxquels on devient accros!
Tout ça pour dire, qu'il y a des moments dans la vie où il suffit de peu pour être heureux. Il faut juste savoir en profiter, et c'est là qu'est toute la difficulté.
Publié par Julien à 19:18 11 commentaires
Y a des jours comme ça, où on aimerait bien faire quelque chose, mais on n'y arrive pas. Alors on fait tout plein de choses, pas vraiment utiles, dans l'attente de trouver la motivation pour faire un truc intelligent. Mais ça ne vient pas...
Lever à 10h00.Petit déjeûner. Je "check mon mail". J'appuie plusieurs fois sur "rafraîchir" pour être vraiment sûr que j'ai pas reçu un petit mail. Faudrait que j'aille courir. Consultations des blogs amis. Personne ne publie rien, il fait trop beau pour ça. Je post un truc sur ma vie. Je fais une partie de la démo de Heroes V. Je suis battu par le joueur rouge après avoir pris le château. Faudrait que je range ma chambre. Dîner: risotto et salade, pas faim. Check mon mail, j'ai un commentaire. Peut-être que je vais courir à 17h00. Une partie de Heroes V. Je suis battu par le joueur rouge après avoir pris le château. Je télécharge une chanson. J'arrive pas à changer mon profil Blogger. Faudrait que je trouve une place où ranger mes classeurs de cette année. Je mate la télé. MTV. MCM. TVM3. MCM. Y a pas la jolie fille qui chante Ze Pequeno. MTV. TVM3. Elle est toujours pas là cette conne. Check mon mail. Rafraîchir. Je prends un goûter pain et chocolat en jouant à Heroes V. Je suis battu par le joueur rouge après avoir pris le château. Sieste. Faudrait que je mette de l'ordre dans ma chambre. Faudrait que je mette de l'ordre dans ma vie. Télé. MCM. Elle veut vraiment pas venir. MTV. MCM. MTV. TVM3. MCM. Par contre, j'ai vu les Pussy cat dolls cinq fois. Elle est pas mal la noiraude qui chante pas. Jonglage dans mon jardin. Faut que je pense à me doucher. MCM. MTV. MCM. J'ai fini par être moins con qu'au début de la journée, j'ai trouvé une solution. T'as juste pas le droit d'être bien comme ça. Et au niveau du déhanchement, ça se passe comment? Je joue au jeu du t-shirt mouillé. Je l'ai terminé, j'y crois pas comme je suis con. Je mate une vidéo de foot sur mon ordinateur. Jonglage dans mon jardin. J'aurais dû aller courir. Souper: poulet et frites. Faudrait que je fasse un post sur cette journée de merde. Je me rappelle qu'on m'a parlé d'une autre vidéo. Je fais un post sur ma journée. J'ai oublié de me raser.
Procrastiner: reporter au lendemain, remettre à plus tard quelque chose, généralement par manque de motivation ou par paresse.
Publié par Julien à 20:17 8 commentaires
En créant ce blog, j'avais pas vraiment l'intention d'y parler de moi. Je ne voulais pas faire un blog de jeune, avec mille photos de moi et mes potes et un commentaire du genre "soiré o Loft avec Kévina et JC on c tro marrai".
Mais exceptionnellement aujourd'hui, j'utilise ce blog pour diffuser une information me concernant. C'est plus pratique que d'envoyer des sms ou des mails...Comme certains le savent, j'ai fait une année préparatoire pour un master en management. Malheureusement, ça ne m'a pas plu autant que je l'imaginais. Depuis février, j'ai pensé à arrêter cette formation. L'idée à mûri et j'ai regardé ce que je pouvais faire d'autre. "Te mettre à bosser, Tanguy" étant une possibilité, mais j'aurais préféré profiter de poursuivre encore un peu mes études. J'ai donc adressé à l'université ma candidature pour un DESS en globalisation et régulation sociale. L'admission se faisant sur dossier, j'ai dû envoyer CV, lettre de motivation, relevé de notes, diplômes obtenus, etc. Et ma candidature a été retenue! Le programme pour les deux années à venir est donc le suivant: une année de cours et une année consacrée à un mémoire et à un stage. Le stage s'effectue à l'ONU, au BIT, à l'OMS, etc.
Bref, je me réjouis de commencer ce cursus et de continuer à vivre ma scandaleuse vie d'étudiant. Polyxions a encore de beau jour devant lui!
Les réactions probables à cet article:
- "Faut vraiment qu'on trouve un moyen de s'en débarasser" Mes parents
- Et c'est tout...
Publié par Julien à 11:01 12 commentaires
Libellés : message à caractère informatif
J'ai commencé la lecture d'un livre. Exceptionnellement pour le plaisir et pas pour mes études. Il a été écrit par Multatuli (alias Edouard Douwes Dekker), publié en 1860. Il a pour titre Max Havelaar. Ce roman dénonce l'oppression exercée sur les Javanais par l'administration néerlandaise. Le héros de ce livre est devenu la figure emblématique du commerce équitable.
A défaut de vous parler de l'intrigue et des thèses avancées par Multatuli, je retranscrit ici un petit extrait du texte. Le narrateur fait l'inventaire de toutes sortes de textes qu'il a trouvés et lus (et y ajoute parfois un petit commentaire). Tous m'ont fait sourire, certains par amusement, d'autres de façon plus subtile. Morceaux choisis.
Des protéines en suspens dans l'atmosphèreVoila qui préfigure une façon de penser qui me plaît beaucoup. Je me réjouis de lire la suite de mon premier livre hors études depuis plusieurs années!
Du recul de la civilisation depuis l'avénement du christiannisme (Pardon?)
De la poésie, le plus ancien des langages (Je n'en crois rien)
De la prostitution dans le mariage (Un écrit scandaleux)
De la supériorité apparente de la civilisation occidentale
De l'invention de la chasteté (Je ne comprends pas)
De l'affermage de l'opium à Java
De la dette de l'Europe envers les Portugais
Du flux et du reflux de la civilisation
Des principes individuels comme critère de la responsabilité dans le monde moral (Ridicule! Il soutient que chacun doit être son propre juge. Où irait-on?)
Du manque de confiance dans la moralité publique (Il veut, je crois, supprimer les serruriers. Je suis contre)
De la confusion de la mythologie avec la religion
D'un système monétaire européen
Des relations entre les fonctionnaires européens et les régents à Java
Des crimes des européens hors d'Europe
Publié par Julien à 22:13 1 commentaires
Toujours soucieux de vous apprendre de cinglantes vérités sur le monde qui nous entoure, le sondage nécessaire continue à prospérer, pour autant que ce verbe ait un sens.
- Après le retour d'Hakan Yakin en sélection, Köbi Kuhn devrait aussi appeler: Ludovic Giuly.
- Le plus beau joueur de la coupe du monde est: moi.
- Après plus de 70 posts sur ce blog, on t'aime quand même Julien.
- Raymond Domenech est: un peu gêné lorsqu'il s'agit d'expliquer pourquoi son équipe joue mal parce que c'est vrai quand même le terrain était trop sec et l'arbitre c'est rien qu'un méchant.
- Qui va gagner la finale de la coupe du monde: l'Italie, parce que c'est les plus forts
Moi je trouve que c'est quand même fantastique tout ce qu'on peut apprendre grâce à internet. Et mon sondage est bien plus fiable que Wikipédia, c'est moi qui vous le dis!
Publié par Julien à 14:31 3 commentaires
Voila c'est fini. Après un mois de foot, on est un peu tranquille et on peut à nouveau mater les Experts chaque soir. Petit bilan de la compétition:
Publié par Julien à 20:05 8 commentaires
Libellés : Football
On est en juillet, c'est la fin des examens, je suis en vacances, il n'en fallait pas plus pour me rappeler une histoire qui m'est arrivée il y a environ un an. Je vous préviens, c'est une histoire vraie, même si ça paraît bien trop irréel (surtout si on connait ma tête). Désolé pour ceux qui ont déjà entendu cette histoire!
On est donc en juillet l'année passée. Je fais mon mémoire, la saison de foot est terminée, autant dire que je suis assez tranquille. Suffisamment tranquille pour pouvoir penser à me trouver une copine. Oui, ça m'arrive. Et justement, il y a cette fille que j'aime bien. Elle est très belle, intelligente (enfin, de moins en moins au fur et à mesure que l'histoire va se poursuivre), drôle, etc. Elle est même un peu plus vieille que moi (environ 18 mois), ce qui me fait penser que ce ne doit pas être une chieuse et qu'elle se comporte en adulte (...). Et très gros avantage à mes yeux pour une fille: je sais que je lui plais.
Elle était en examens. Je savais qu'elle finissait un vendredi, et donc je l'appelle le vendredi en question avec l'intention de l'inviter boire un verre. A peine s'est on demandé comment ça va qu'elle ne me laisse même pas "dégainer" et m'invite à boire un verre le lendemain. C'est plutôt bon signe. Le lendemain justement, tout se passe très bien. Et quand je dis très bien c'est vraiment très bien: elle me fait bien comprendre qu'elle a très envie qu'on se mette ensemble. Je repars donc de mon rendez-vous du samedi avec un grand sourire qui ne quitte pas mon visage de tout le week-end.
Le lundi, je l'appelle comme convenu pour qu'on s'organise une soirée tous les deux. C'est là que tout commence: elle ne me répond pas. Et ainsi de suite jusqu'à ce que j'arrive à obtenir (via sms) que l'on se voit pour qu'elle m'explique ce qui se passe. On se voit donc la semaine suivante, et je lui demande "Mais putain tu te fous de ma gueule?! C'est quoi ce cirque?" mais de manière un peu plus polie et retenue parce que je suis bien élevé. Je m'hasarde à lui demander s'il y en a un autre...et elle me répond que oui, elle hésite entre les deux. Je sais pas si vous avez déjà eu l'envie de vous taper la tête contre les murs, c'est assez marrant comme sensation. Et là, elle m'explique pourquoi des deux, ce ne sera pas moi qu'elle va choisir. C'est environ à ce moment que j'ai voulu appeler Mulder et Scully. Tout d'abord elle me regarde et me dit "Toi tu t'amuses bien avec les filles, non?". C'était tellement irréel, que ça m'a fait comme si on m'avait dit que les aliens allaient débarquer dans mon jardin. Et ça continue: "Je veux pas sortir avec un playboy, un mec qui atttire les regards". Une station spatiale va tomber sur Paris et détruire toute la ville. "C'est pas que l'autre est moche et con, mais...et puis j'ai besoin d'un gros nounours". Bon là ça va, je connais le type en question et c'est vrai que c'est pas qu'il est moche et con mais...
Alors voila, on s'est pas mis ensemble parce que je suis "trop beau"...Les Français vont gagner la coupe du monde.
Voila voila...j'espère que ce post a permis à ceux qui ne me connaissent pas de bien se moquer de moi. Et pour ceux qui connaissent ma tête, c'était l'occasion de se "payer une bonne tranche de rigolade". De mon côté, un an après, il fallait que j'exorcise tout ça, ça a été un post très cathartique, merci de l'avoir lu.
Publié par Julien à 10:37 15 commentaires
Vous pouvez le demander à mes potes: si vous décidez de jouer à un jeu où les coups bas permettent de gagner, il vaut mieux jouer sans moi. C'est pas pour me vanter, mais je ne compte plus les heures de jeu que j'ai vouée à la gloire de l'esprit de la hyène (ou du chacal, ou du rat, à vous de voir quel animal mesquin vous préférez). Ma réputation est faite sur de nombreux terrains: Mario bros (mais oui vous vous souvenez, Mario contre Luigi, il faut tuer l'autre à l'aide de monstre qui sortent de tuyaux), Mario kart, Poy-poy, Micro machines, Burnout, Goldeneye sur N64 (tous ont encore en tête cette soirée mythique où j'étais resté caché dans les toilettes avec le Golden gun et que j'abattais quiconque s'approchait de moi sans que personne ne sache jamais où j'étais...), Quake 3 et mes attaques furtives dans le brouillard au rail gun...
Et bien messieurs-dames, tout ça pour vous dire qu'en matière de jeu-pour-les-enfoirés, j'ai trouvé le Graal. Et il a pour nom Djambi. Exceptionnellement, ce n'est pas un jeu vidéo, mais un jeu de société tout ce qu'il y a de plus simple. Le résumer ici dans un seul post serait un peu compliqué. Je peux toutefois dire que c'est une sorte de jeu d'échec qui se joue à quatre. On a 9 pions chacun, qui ont des rôles différents. Jusque là, rien d'exceptionnel me direz-vous, quoiqu'il est vrai que jouer aux échecs à 4 c'est pas évident. Mais la où ce jeu prend toute sa dimension de jeu-pour-les-enfoirés, c'est que les joueurs peuvent discuter entre eux. De manière ouverte ou discrète. Et donc on peut s'allier à deux ou trois contre un. On peut aussi rompre les alliances quand cela semble opportun...
Je ne vais pas m'aventurer plus loin dans un descriptif des règles. Je me contente de vous renvoyer sur ce site, où vous trouverez les règles et le jeu. Oui, car un autre attrait de ce jeu, c'est qu'il est "libre" et vous pouvez donc télécharger les deux feuilles nécessaires pour jouer: plateau de jeu et pions que vous pouvez imprimer.
Amusez-vous bien et n'oubliez pas: je suis toujours d'attaque pour une partie!
Publié par Julien à 20:53 10 commentaires
Ca faisait longtemps que j'avais pas fait de post de jeunes. Il n'en fallait pas plus qu'un gros orage et ses conséquences pour que je me remette dans le bain.
7 aprèm' GT ché moi trankil. G plu déxamen alor jfai ri1 2 la journaie (maime si jfaisais déja ri1 aven parseke jmen fou d cour). Donc GT ché moi kan le téléfone a sonnez. Sa ma tro fè chié 2 décendre pour raipondre mè jy suis aller kan mème. CT la voizine qui appelé pour me dir k'1 arbre 2 mon jardin été tomB é ke sa lempechet de sortir. "Fête le nécéssère" kelle ma di.
Moi sa ma tro faich' de sortir sou la plui mè kom GT tou seul a la méson jétai obligé alor jsui allé kan maime voire se kel voulé 7 conne.
Kan je sui arrivé o fon de mon jardin y avai un arbre tomB en travaire 2 la route. Tro mortel!!! Par contr il a aicrazé notr portaille ki devai daT o moins du 19e siaicle (ou de 1850, je C pas tro). Aprè G regarD avec le voizin (c un con) é on a vu ken fai larbre il été pas à nou mai à un otre voisin. C 1 peu conpliké mè c à un endroit ou le jardin il é telleman etroi ke larbre a pu le traversai entiairement. Du cou GT tro vénér parse ke jorai pu resté o sec ché moi puiske c'étai pa mes affères. Tro dégouté!!!!!
Bon com jsuis simpa g kan méme aider à ranG les brenches. CT marren parce ke y avait presk tou le vilage qu'été là pour aider. G tro fait semblan de travaillé alor quen fait G trop rien fait, MDR!!
P.S. sur la foto fo trouver l'1tru; je croix ke c celui de goche parce que c le seule rebeu!
Publié par Julien à 18:52 3 commentaires
Libellés : Blog de jeune
Ca y est, c'est les vacances! L'occasion de se reprendre en main, j'ai un peu laissé tomber le sport ces dernières semaines. Se reprendre en main oui, mais pas à n'importe quel prix non plus, c'est les vacances quand même! Ca m'a fait penser à une chanson de Bénabar que j'aime beaucoup.
Ils mènent une vie sans excès
Font gaffe à tout et se surveillent de près
Avoir un corps parfait c'est un sacerdoce
Mais leur capital santé mérite des sacrifices
Il boit de la bière sans alcool
Elle mange pas de viande ça donne du cholestérol
Ils boivent leur café décaféiné
Avec du sucre dé-sucrifié
Est-ce de ma faute à moi
Si j'aime le café et l'odeur du tabac
Me coucher tard la nuit me lever tôt l'après-midi
Aller au resto et boire des apéros
A notre santé!
Elle met de la crème anti-âge
Qu'elle combine avec un doux gommage
Qui restructure en profondeur les macromolécules
En hydratant le derme contre les rides et les ridules
Comme il redoute l'effet peur d'orange
Elle a eu un rameur pour leurs dix ans de mariage
Il dit qu'il aime le sport pas la compétition
C'est quoi ces coupes ces médailles
Bien en vue dans le salon?
Est-ce de ma faute à moi
Si j'aime le café et l'odeur du tabac
Me coucher tard la nuit me lever tôt l'après-midi
Aller au resto et boire des apéros
Les cheveux blancs des vieux
Les enfants dépeignés
Les rides au coin des yeux
Les doigts dans le nez
Le bordel le désordre et le bruit
Le pas bien rangé
Le "ça peut plus durer!"
A notre santé!
Des fois un criminel allume une cigarette
Elle le fusille du regard et court vers la fenêtre
Elle dit "ha de l'air c'est vivifiant!"
Et aspire à pleins poumons les bons gaz d'échappement
Il a des bombes qui vaporisent du poison
Contre tous les insectes de la création
"Il faut éradiquer tout ce qui apporte des maladies"
Il a des doutes sur ses voisins mais les tuer c'est interdit
Et ses voisins j'en fait partie!
Publié par Julien à 13:48 5 commentaires
Pourtant, en y regardant de plus près, cette démarche me semble questionnable. Tout d’abord, en étant cynique, on peut interroger ce besoin de « mea culpa » des européens, qui, il n’y a pas si longtemps, ont érigés d’infâmes musées des colonies, où le bourgeois béat admirait d’une curiosité amusée les œuvres de ses sujets colonisés. Dans cette perspective, le quai Branly ne peut être considéré que comme un moyen d’éponger cette mauvaise conscience. C’est une critique facile je l’avoue. On peut y apporter une réponse tout aussi facile : « mieux vaut tard que jamais ». Il me semble, toutefois, que l’ouverture de ce musée pose une question de fond : est-il légitime de faire entrer dans un « procès d’artification » (dixit le site du musée), je dirais personnellement dans un « processus de muséification », des œuvres qui n’étaient pas produites à l’origine pour entrer dans ce système ? Ne tombons-nous pas dans un nouvel ethnocentrisme en voulant conférer le statut d’œuvre d’art à des objets culturels qui n’ont pas été pensés comme tels ? Le fait de prendre des productions artistiques et de leur donner une valeur supérieure par leur élévation au rang d’œuvre d’art (avec les pratiques que cela implique : vernissage, musée, expo etc.) est un geste proprement « occidental », extrêmement daté de plus (depuis le 17ème siècle peut-être ?). Pourquoi le statut d’œuvre d’art, terme d’une évolution culturelle propre à l’occident, devrait « ennoblir » ces objets d’art premiers ? N’est-ce pas quelque part faire preuve d’une prétention énorme que de retirer ces objets de leur contexte de production, de leur milieu culturel, et de croire qu’en les exposant dans nos musées nous leur faisons honneur ? Attention, je ne prétends pas que ces objets n’aient aucune valeur artistique et que seul l’art européen ait le droit d’accéder au statut d’art majeur. Mais est-ce qu’en faire des objets de musée est-il la bonne solution ? Enfin, si nous voulions vraiment leur conférer le statut d’œuvre d’art, pourquoi les confiner à un musée qui leur est réservé ? Pourquoi ne pas les exposer aux côtés des grands maîtres italiens ou des peintres flamands ? Le Louvre, summum du « procès d’artification », ne devrait il pas justement accueillir ces œuvres d’art ? Inversement, les chefs d’œuvres de l’art occidental pourraient être entourés de tout un appareil critique visant à informer le public de leur rôle dans la société qui les a vus éclore. Ce n’est que très récemment que les artistes ont profités d’une certaine liberté financière et artistique. Longtemps, leur art entrait dans un processus d’autojustification de la société et de ses normes, à travers des œuvres de commande notamment. De même, on pourrait ouvrir un musée d’ethnographie dédié aux étranges pratiques des peuplades européennes et nord-américaines du 21ème siècle, pratiques, inconnues des trobriandais ou des papous, qui consistent à exposer des réalisations artisanales dans des lieux appelés « musées » et de leur consacrer un étrange culte, apparemment dénué d’aspect religieux.
En conclusion, malgré les louables intentions du musée du quai de Branly, il témoigne, selon moi, de notre incapacité crasse à nous départir d’une certaine forme d’ethnocentrisme
Publié par Julien à 19:12 5 commentaires
Toujours occupé par mes examens (je termine mardi), je continue à poster des choses que je n'ai pas besoin d'écrire...Aujourd'hui, c'est mon ami Olivier qui s'y colle pour un post en deux parties, nous proposant une réflexion très intéressante:
Arts premiers et mauvaise conscience
Un événement récent de l’actualité a été pour moi l’occasion de me poser un certain nombre de questions sur notre culture de manière générale, et sur l’art en particulier. Cet événement est l’ouverture du musée des « arts premiers » (aussi appelé musée du quai Branly) à Paris. Sans avoir fait de recherches approfondies, les bribes d’informations que j’ai recueillies sur les objectifs, et les présupposés théoriques, de ce musée ont éveillées mon attention.
En effet, il semblerait que la création de ce musée ait généré une controverse chez les ethnologues et anthropologues français. Le but du musée consistait, à l’origine, à présenter les œuvres « nues », c’est-à-dire sans l’accompagnement d’un discours théorique et scientifique sur leur utilité ou leur valeur symbolique. La fronde des scientifiques était basée sur la conviction résumée par Jean-Paul Barbier-Mueller dans « Le Temps » du 23 juin 2006 : « Comprendre double le plaisir des yeux ». Il semblerait que finalement un compromis ait été trouvé et que le visiteur soit introduit un minimum au sens des objets qui lui sont présentés.
Les intentions des créateurs du musée étaient pourtant louables : donner la place qu’il convient aux traditions non occidentales en considérant leurs productions comme des œuvres d’art à part entière. Il s’agissait d’en finir avec le préjugé ethnocentriste qui veut qu’on ne considère comme œuvres d’art que les peintures, les sculptures et les objets issus d’une tradition « occidentale » (à défaut d’un meilleur terme). Le corollaire de ce préjugé, selon les initiants de ce projet, consiste à ne voir dans les œuvres d’art premier que des objets de curiosité (« regarde chérie ! C’est fou ce qu’arrivaient à faire ces africains »). D’où, à ce propos, l’abandon de la dénomination « art primitif » à cause de la connotation péjorative impliquée. On peut donc s’extasier sur la beauté d’une urne funéraire de Micronésie sans être introduit à son rôle dans la société micronésienne. Tout comme il est possible de s’émerveiller devant le portrait d’un noble exécuté par un artiste de la Renaissance sans connaître le processus de mécénat qui sous-tend le tableau. L’œuvre d’art pour elle-même, quelque soit son origine. Voilà un beau projet !
Publié par Julien à 19:11 0 commentaires
Publié par Julien à 16:03 0 commentaires