28 septembre 2006

Horror show



En attendant le train à la gare de Lausanne, il m'arrive souvent d'aller traîner à City-Disc pour passer le temps. Là-bas, j'ai un moyen infaillible pour me marrer. A tous les coups ça marche. Je vais regarder les titres des DVDs. Non pas ceux des comédies, mais ceux des films d'horrreur.
Ca peut paraître paradoxale, puisque ce genre de film n'est pas fait pour faire rire, mais moi je ne peux pas m'empêcher à chaque fois !
D'ailleurs, rien ne vous empêche de faire de même. Le procédé est très simple, il suffit de lire le titre du film et d'imaginer ce que peut bien être le scénario. Morceaux choisis.

  • Le Bazaar de l'épouvante. On commence très fort là. En quoi un bazar peut être épouvantable? Si on sait que bazar est un autre mot pour souk et que l'on est déjà allé dans un de ces marchés, on peut penser éventuellement que le film raconte l'histoire de quelqu'un qui essaie d'échapper à des "Viens là mon ami, beaux tapis!", "J'ti fait un prix!", "Mille chameaux contre ta belle mon ami!". C'est chiant oui, mais de là à en faire un film d'horreur...
  • Le camping de la mort. Là, je vois déjà mieux. Un gros beauf sanguinaire, armé d'une merguez trop cuite, sème la panique parmi les hordes de Hollandais rouges et gras. Le héro au slip de bain finit par s'en débarasser en l'étouffant avec un vieux marcel. Classique et efficace.
  • Les démons du maïs. A part José Bové, je vois mal qui peut avoir peur en regardant un film comme ça.
  • Mortelle St-Valentin. Ca, ça me parle! L'angoisse de ne pas oublier cette date fatidique, la terreur de trouver un bon cadeau, et, par dessus tout, la peur de passer aux yeux des autres pour un gros connard qui ne montre son amour qu'un seul jour par an, et encore, c'est parce qu'on lui a dit qu'il fallait le faire. Il y a de quoi traumatiser une génération entière de téléspectateurs!
La liste est certainement encore longue. Je passe outre tous ces films improbables avec des poupées tueuses ou des moustiques de 3 mètres, mais si vous avez des suggestions, je suis preneur!

26 septembre 2006

Gloire, richesse et célébrité


Comme l'a si bien fait remarquer M'dame Jo dans les commentaires de l'article précédent, on a parlé de ce blog à la radio. De là à dire que je "fais la star", il n'y a qu'un pas que je ne saurai franchir tant la modestie m'étouffe.
Ce qu'il s'est passé, c'est tout simplement qu'on a lu à l'antenne de la Radio Suisse Romande - La Première deux extrait de ce qui a été écrit ici. Des extraits du post sur le mullet et celui sur la musique dans le train. Je dois avouer que la douce voix de Brigitte Patient est bien agréable à écouter. Plus que la mienne qui résonne dans ma tête quand je me relis.
Bref, tout ça pour dire que oui, on a parlé deux minutes de mon blog hier à la radio vers 14h20. C'était sympa, ça m'a fait plaisir! Mais que l'on ne se méprenne pas, ça n'a pas modifié énormément le nombre de visiteurs et encore moins ceux qui ont cliqué là où "j'ai pas le droit d'en parler sinon je me fais bannir et je touche pas de sous".

Les réactions probables à cet article:

- "Comme t'as le melon mon pauvre ami!" Adrien
- "C'est le moment de lui faire payer des droits d'auteur..." Carolina Ardohain, Carmella de Cesare, Jessica Canizales, Kaylani...
- " Comme quoi, dans les médias, on donne vraiment la parole à n'importe quel imbécile qui a écrit un semblant de torchon." Oskar Freysinger

24 septembre 2006

Vidéo clip



En ce triste dimanche après-midi, rien de tel pour retrouver la bonne humeur qu'un bon vidéo clip. Surtout si le clip en question date d'une époque où je n'étais pas en projet. Encore plus si les effets spéciaux eux non plus ne devaient pas tellement être prévus d'ailleurs.
Je m'arrête là, je vais prendre une aspirine. Vous feriez bien d'en faire autant avant le visionnage de ce clip, c'est un conseil d'ami.

Bon, j'y vais dès que ma chambre arrête de tourner.

Et pis d'abord, pourquoi il neige à l'intérieur?

23 septembre 2006

A venir - venu (vu et vaincu ce sera pour la semaine prochaine)


Chose promise, chose due, je vous raconte un bout de mon week-end. Oui, comme sur un de ces blogs où les gens parlent de leur vie.
Vous le savez peut-être, j'entraîne une équipe de foot junior. Ils ont 15-16 ans. J'avais envie de passer les diplômes pour donner un côté officiel à ce que je fais et aussi - et surtout - m'améliorer, progresser dans ce domaine. Alors du coup, je me suis inscrit pour passer le premier diplôme. Le DEF. C'est un diplôme pour entraîner les tout petits. Donc, en d'autres termes, ça m'intéresse pas trop. Le problème, c'est qu'on est obligés de passer par là pour faire les diplômes plus élevés, qui concernent davantage ce que je fais moi.
Concrètement, ça se traduit par quoi? Et bien, deux choses principalement. La première étant que on vous sert des banalités sur le foot les unes après les autres. Et ça, par des instructeurs qui vous parlent comme s'ils avaient inventé le foot. Bon, il faut bien avouer - et c'est là le 2e point - que ces instructeurs s'adressent à des gens qui n'ont assurément pas inventé le foot eux non plus.

Ni la poudre d'ailleurs. Vraiment pas.

Un exemple? Aujourd'hui, on a étudié la coordination. Pour aller vite, la coordination comporte 5 aspects: orientation, réaction, différenciation, rythme, équilibre (ça fait ORDRE, c'est quand même bien pensé, non?). Et ce matin, on nous montrait des exercices de CO et on devait dire quel aspect était travaillé. Je vous retranscrit le déroulement de chacune des questions:

- "Alors, quel aspect de la coordination et mis en avant dans cet exercice?"
- "..."
- "Euh..."
- "Euh...la coordination M'sieur!" (ndla: la plupart des entraîneurs présents venaient de la banlieue genevoise)
- "Non, ça c'est pas un aspect, C'EST la coordination."
- "Ah ouais ouais...ouais..."
- "L'orientation!"
- "Non"
- "La réaction...la différenciation...le rythme!!"
- "Non..."
- "Euh...l'orientation!"
- "Eh mec, tu l'as déjà dit, t'es trop un bouffon!"
- "Quoi, qu'est-s-kya? Tu me cherches?"

Et ainsi de suite pour chacun des aspect. Le bon tombera toujours en dernier. Ils ont au moins l'avantage d'avoir un semblant d'esprit de déduction.

Encore deux fois 4 heures de cours...

21 septembre 2006

Triste sort ou résurrection?


Ne vous êtes-vous jamais demandé où allaient toutes les choses dont on se débarasse? Quel était le sort des affaires dont vous vous séparez? On a tous certainement donné au moins une fois de vieux habits au CSP ou à l'armée du SAMU. Ces habits finissent assurément chez des gens dans le besoin, mais qu'en est-il précisément? A-t-on une chance de voir un jour quelqu'un dans la rue porter son vieux pull ou le t-shirt que l'on a jugé "plus assez à la mode"? Dans quelle région du monde sont-ils envoyés?
Moi, ce qui m'interpelle le plus, c'est le sort des voitures que l'on revend. En général, quand on se sépare d'une voiture, c'est qu'elle est vraiment hors d'usage, alors qui peut bien en faire quoi lorsqu'on l'a vendue 300.- ici ou là?
J'ai entendu dire que certaines personnes rachetaient ces vieilles voiture pour les envoyer dans des pays lointain. Ca me rassure un peu. Je me dis que notre vieille BMW vit peut-être des jours heureux à Tirana ou à Johannesburg. Je préfère ça que l'imaginer à la casse.
Mon ami Olivier a quant à lui envisagé un destin encore plus noble pour sa vieille Honda. Je retranscris ici le mail qu'il nous a envoyé pour nous faire part de la nouvelle.

Camarades!

J'ai l'insigne honneur de vous annoncer que la Lada des peuples, après de fiers services rendus à la cause communiste, s'est envolée pour exporter la Lutte sous d'autres latitudes. Elle ne manquera pas de diffuser la saine doctrine marxiste auprès du prolétariat international et de convertir, comme elle l'a toujours fait, de nouveaux camarades en vue de la Lutte Finale!

Pour les personnes nostalgiques, la camarade Jatonevska possède le modèle P3BLX de la Lada des classes.

Camarade Bezukhov
Alors, si lors d'un voyage vous prenez un taxi BMW gris ou que vous voyez Kim-Jon Il pavaner dans une honda rouge (évidemment), ayez une petite pensée pour nous...

19 septembre 2006

C'est intéressant, non?


Pendant ces jours de vacances, il m'arrive de ne rien faire de ma journée. Pas l'envie, pas la motivation ou tout simplement rien à faire à part attendre l'entraînement, les raisons sont diverses. Toujours est-il que parfois, je ne bouge pas beaucoup de chez moi.
Du coup, je passe un peu plus de temps devant ma télé que d'habitude. Et il faut bien avouer qu'à certaines heures de la journée, il n'y a pas grand chose d'intéressant.

Surtout si on n'aime pas les séries policières allemandes.

Ca m'a tout de même permis de remarquer un phénomène étrange: l'intérêt que l'on peut éprouver devant un documentaire animalier. Je vous entend déjà dire "Ben quoi, c'est génial les documentaires, c'est plein d'animaux, on apprend plein de choses, etc." Certes, et justement, c'est là qu'est ma question. On apprend quoi? A quoi ça sert de regarder un tel programme? C'est vrai que sur le moment, on est pris, on trouve ça intéressant. "Ah oui tiens, l'instinct grégaire est très présent chez les éléphants!", "Ces serpents constricteurs ont vraiment une capacité à s'écarter la machoire complètement hallucinante!".
Mais concrètement, ça sert à quoi? Dans quelle mesure c'est utile de savoir que l'ornithorynque est vivipare ou ovipare, en dehors des parties de trivial pursuit? Pour paraphraser Gad Elmaleh, je vois mal quelqu'un dire après une soirée: "Oulah, heureusement qu'on connaissait la période de gestation du chimpanzé, sinon la galère dans laquelle on aurait été!!"
Bref, je m'arrête là, vous avez compris où je veux en venir. Et puis je dois y aller, c'est l'heure de Motus à la télé...

15 septembre 2006

Road bad trip


J'ai (re)fait quelques voyages en train ces derniers jours. Ca a été l'occasion pour moi de me rappeler un phénomène particulièrement désagréable. Bon, bien évidemment, des phénomènes désagréables, on en voit plusieurs lorsqu'on prend le train, mais celui-ci est particulier.
La technologie moderne fait que l'on dispose de nombreux moyens de s'occuper dans les transports publics. Jeux vidéos portables, téléphonie mobile, etc. Il paraît même que certains vont jusqu'à discuter avec d'autres humains, mais ça, c'est de la musique d'avenir. Je pense que le moyen le plus utilisé reste le simple fait d'écouter de la musique. Moyen dont je suis un fervent supporter et auquel j'ai recours très souvent. Cela dit, j'ai pu me rendre compte que je ne l'utilisais semble-t-il pas de la bonne façon.
En efffet, pour généraliser, on peut dire que ce type de média est composé de deux parties principales: le lecteur lui-même et les écouteurs. Et j'avoue avoir naïvement pensé que les écouteurs étaient destinés à ne faire entendre la musique qu'au seul possesseur dudit lecteur. Erreur, terrible erreur. Pour peu qu'on ait un appareil suffisamment puissant et une totale absence de respect pour ses propres tympans, on peut faire profiter tout le wagon de ce que l'on écoute.
Car oui, là aussi mon jugement était erroné: je croyais bêtement que lorsque je n'ai pas envie d'écouter de la musique dans le train, je peux ne pas en écouter. Pauvre imbécile, bien sûr que non! On trouve toujours des jeunes gens bien intentionnés pour vous faire découvrir de nouveaux horizons musicaux. C'est aussi une spécialité de ce phénomène: on n'entend jamais des trucs que l'on aime bien. En tête de liste du hit-parade de l'Inter-City, on trouve une sorte de rock-hard-metallo-trash finlandais ou le dernier rappeur français clamant que la cité elle a plein de problèmes. J'ajouterai encore que grâce à la loi de Murphy, si l'on entend une chanson vraiment ignoble, il y a fort à parier que ce sera la préférée de votre ami DJ-2e classe et qu'il la passera en boucle.
Pour terminer cet article, je remercierai encore les fabricants de téléphones portables qui ont eu la bonne idée de les doter de hauts-parleurs assez puissants pour que les utilisateurs puissent se passer d'écouteurs et ainsi nous faire pleinement profiter de cette cacophonie inachevée.

12 septembre 2006

Grand Concours II: résultat

Le suspens est parvenu à un comble d'intensité, les tentatives de tricherie ont été nombreuses, la lutte a été âpre, mais le résultat des votes est finalement tombé.
C'est donc avec 43% des votes que Ludivine remporte le concours d'interprétation du commentaire incompréhensible. Reçoivent également les félicitations du jury: Edouard (22%), Olivier Bezoukhov et Adrien (13% chacun) et Pierrick (9%). Pour le plaisir, je reproduis ici l'interprétation de Ludivine:

Quelque part dans un coin de désert (presque) sud-américain:

Sarah en se rendant au bar de "Ze Pequeño" (tripod incontesté de tout looser qui se respecte un tant soi peu) se dit qu'elle n'est pas si conne. Elle prend son courage à deux mains et ose enfin planter ses yeux brouillés par l'alcool dans ceux de Julio, le barman aussi miteux qu'un vieux rideau de TER français. Julio, qui n'est pas tombé de la dernière pluie et qui sait cultiver les occasions de renflouer son porte-monnaie, lui dit alors:
"Si tu veux la voir, poupée, achète une nuit dans mon motel pourave, même en catégorie single. Comme ça, poupée, tu pourras mater la bête".
Sarah ne sait pas trop... Sur le comptoir, la petite radio grésille: "...le clip! Le groupe est en tournée sur toute la côte de Santa Barbara! Sponsorisée par l'association des "Cactus en périls" avec Orange Tour 2006! Que du respect!..."
Du respect? Sarah n'en avait guère pour sa petite personne. Alors elle jetta quelques billets sur le zinc et cracha un: "Tope-là, Julio!"
Ludivine remporte donc haut la main ce concours. Félicitations! N'hésitez pas à faire un tour sur son blog, Le bonheur à porter demain. On y trouve toute sorte de choses intéressantes: des articles intéressants, des photos sympathiques, de la bonne musique, mais surtout, des BD de grande qualité avec en premier lieu les fameuses "BD nazes"!

09 septembre 2006

Business in the front...



...party in the back!

Vous l'aurez deviné, le présent article est consacré à cette magnifique coupe de cheveux qu'est le "mullet". Aussi appelée "Valaisanne" par les Suisse et "Coupe de Suisse" par les Valaisans. Personnellement, j'appelle ça une valaisanne, mais je ne sais que trop bien d'où vient une grande partie de mon lectorat et ne saurais ainsi lui manquer de respect.
Cette coupe consiste à avoir les cheveux courts sur le devant et le dessus, et long dans la nuque. Ou, en d'autres termes et pour reprendre ceux du titre, sérieux devant et n'importe quoi derrière.
Qu'on ne se méprenne pas, je n'ai rien contre les cheveux longs. Ni contre les courts d'ailleurs. Mais j'ai un sérieux problème avec le mélange des deux. Honnêtement, comment est-il possible de se faire une pareille coupe de cheveux? A la suite d'un pari ok. Mais sciemment et volontairement? Les hypothèses sont nombreuses:

  • Restes d'une enfance traumatisée par le sadisme d'un coiffeur qui laissait quelques mèches pousser à l'arrière. Mais si, vous aviez tous au moins un pote comme ça à l'école. C'était peut-être même vous le pote en question.
  • Admiration sans faille pour Lorenzo Lamas, maisenmêmetempsçafaitchierdesecoiffercommeunegonzessetous lesmatinsetjeteparlepasdelafacturedeshampoing alors du coup, on fait le strict minimum.
  • Nelly Wenger conseille les salons de coiffure.
  • Basse (et assurément vaine) tentative de séduire les femmes en jouant précisément sur ce côté "sérieux mais sauvage à la fois". Au delà des moqueries, espérons tout du moins que ces gens rencontreront leur Dalila rapidement.
  • Blocage au début des années 90 et sur la période "supporter de l'OM et de Chris Waddle".
  • Cécité.
Il est vrai que si ces différentes hypothèses paraissent probables, il me semble que je me trompe sur un point: il n'est pas nécessaire d'aller chez le coiffeur pour faire ça. On peut la faire soi-même. Ou par sa maman. Ou sa fiancée. Ou des enfants en bas âge. C'est peut-être bien en cela que tient la popularité aussi grandissante qu'absurde de cette coupe de cheveux...

07 septembre 2006

Résultat des courses


J'avais, il y a environ un mois, entrepris une démarche peu recommandable certes, mais malgré tout teintée d'un esprit marchand tout à fait remarquable. Pour rappel, j'avais fait un post avec une liste de mots susceptibles d'attirer de nombreux visiteurs sur ce blog.
A vrai dire, ça a pas mal marché, puisque les amateurs de Clara Morgane et autres films X se sont pressé sur ce site, à en croire les outils statistiques dont je dispose.
Bref, ce n'était qu'un petit message d'information, histoire de dire que j'ai fait un truc qui a "servi" à quelque chose. Ce qui est suffisamment rare en cette période de l'année pour être mentionné.


Les réactions probables à cet article:

- "Bon, y a quoi sur le blog à Ludivine?" Edouard, M'dame Jo, Jack...
- "C'est vrai qu'on se fait un peu chier par ici." Adrien
- "En tous cas, c'est pas moi qui ai tapé Clara Morgane pour arriver ici..." Fred
- "Ce qui est sûr, c'est que c'est bien moche de récupérer des thèmes qui n'ont rien à voir avec ce qu'on fait, dans le seul but de s'attirer les faveurs du public..." Nicolas Sarkozy

03 septembre 2006

Surtout du n'importe quoi




Il me semble que depuis plusieurs semaines, ce blog a perdu de ce qui a fait sa force, son esprit, son aura. Les avis divergeront à ce sujet, c'est certain, mais c'est du moins ce que je ressens pour ma part. Et comme c'est moi qui décide de toute façon, c'est comme ça.
Ainsi, pour retrouver le véritable esprit de Polyxions, je poste cette vidéo, qui s'inscrit complètement dans la devise de ce blog: "Du tout, du rien et surtout du n'importe quoi".

01 septembre 2006

Demain, j'arrête l'insomnie


Je crois qu'on a tous fait l'expérience des programmes de nuit. Qui n'a jamais allumé la télé en rentrant de soirée et s'est retrouvé devant "C'est très chasse" ou un quelconque télé-achat? Pour avoir, je l'avoue, regardé plus d'une fois ces émissions, je crois pouvoir avancer avec assurance ce constat: c'est excessivement chiant.
Pendant longtemps, j'ai pensé que l'on ne pouvait pas faire pire dans ce domaine. Eh bien pas plus tard qu'hier soir, j'ai déchanté, et ce pour mon plus grand plaisir. Au hasard de mon zapping, je suis tombé sur RTL9 et cette "émission" magique: L'appel gagnant. Le principe est simple: on doit appeler un numéro de téléphone (surtaxé) pour donner une réponse à une énigme présentée à l'écran; si on est tiré au sort, on gagne une certaine somme d'argent. Le tout animé par une présentatrice, charmante au demeurant, qui change tout au long de la semaine. Jusque là, rien de spécial, si ce n'est que:

  • L'émission est extrêmement longue. Hier soir, ça durait de 23h15 jusqu'à 02h30.
  • Il ne se passe absolument rien. La présentatrice pourrait bosser à Ikéa tellement elle fait d'efforts pour meubler.
  • Faire un jeu de mot à 2.-, ça, c'est fait.
  • La présentatrice, parlons-en! Son job se situe à un croisement entre speakerine et prostituée téléphonique, j'ai rarement vu quelqu'un se faire autant chier. Encore plus que les téléspectateurs. En plus, c'est en direct, pas moyen de prendre une pause.
  • Les énigmes sont d'un niveau affligeant. Ce qui explique certainement la possibilité d'appeler depuis la Belgique. Mais quand même.
Bref, tout ça pour dire que la télévision va bien mal. Si les chaînes en sont réduites à renflouer leurs caisses via ce genre de programmes, c'est qu'elles sont tombées bien bas. Comme pour le post précédent, je termine cet article par une citation:

"Je sais que vous avez la bonne réponse..........encore 5 personnes......800 euros garantis...........ga-ran-tis.......c'est du jamais vu..........c'est super, super, super, super, super, super....super, super facile................appelez-moi..................vous connaissez la bonne réponse............800 euros....................encore 5 personnes.............."
La présentatrice