29 janvier 2007

Pendant ce temps...

J'ai pas vraiment le temps d'écrire autre chose que mon mini-mémoire en ce moment, alors je m'abaisse, c'est vrai, à faire un copier-coller d'un mail que j'avais écrit à mes amis pour leur faire part de certaines de mes considérations sur l'évolution du milieu universitaire. Considérations qui sont malheureusement toujours d'actualité:

Chères amies, chers amis,
Je me permets de vous écrire pour vous faire part d’une bien triste nouvelle. J’ai été découvert !
Je m’explique : je ne vous l’apprends peut-être pas, mais il existe, à l’Université de Lausanne et j’ai bonnes raisons de croire qu’il y en a ailleurs, des gens qui ne doivent leur réussite qu’à leur style d’écriture. En effet, lesdits étudiants dissimuleraient le manque de profondeur de leur propos à l’aide d’un style rédactionnel que je qualifierais de ronflant, emphatique et sentencieux. Je dois bien avouer, mais vous l’aurez certainement déjà remarqué, je me trouve en première ligne dans les rangs de cette lie estudiantine. Oui, vous avez bien lu, je suis une sorte de super-héros de la médiocrité se dissimulant sous les traits « Clark Kent-iens » d’un étudiant ordinaire et obtenant d’acceptables résultats à la sueur de sa seule et unique capacité de mémorisation. Qu’un seul d’entre vous ose dire qu’il a pensé, ne serait-ce qu’un instant, que je n’étais autre que l’une de ces fières et créatives matrices à ingurgiter les cours et en recracher les brillantes démonstrations – si brillantes qu’elles restent encore et toujours les mêmes au fil des ans, mots pour mots – à l’heure de l’évaluation. Détrompez-vous chers amis, je ne suis malheureusement pas en mesure de me livrer à de telles prouesses intellectuelles. Réduit par mes propres limites à élaborer une argumentation plus « personnelle », tristement réflexive et somme toute pathétiquement interdisciplinaire, je fut contraint de développer un style pompeux, apte à dissimuler la pauvreté de mon propos. Fort de mon expérience, acquise au Gymnase de Nyon et finalement sanctionnée par un « x-filesque » 6 à la dissertation d’examen que j’accueillis comme une sorte de passe-droit ad vitam aeternam pour la médiocrité, je crus que de telles basses manœuvres pourraient avoir cours également en milieu académique en toute impunité.
C’était sans compter sur la perspicacité de Mme Françoise M-L, professeurE de sociologie du travail. En effet, seul son regard avisé autant qu’inquisiteur était en mesure de démasquer la supercherie. Seule une « professeure-associée », secrétaire de formation ayant courageusement abandonné ses secrets et utopiques espoirs de fonder une famille pour reprendre ses études à l’approche de la trentaine, avait les capacités de mettre à jour la mesquine tromperie que nombreux de ses collègues n’avaient pas même su ne serait-ce qu’imaginer. Que dire du ballot Kilani, professeur d’anthropologie et doyen de la faculté, se laissant aveugler par la tournure grandiloquente de mes phrases pour approuver mes viles manœuvres d’un 6 scandaleux ? Et les peu scrupuleux Beaud et Clemence, monuments de la faculté des Sciences sociales et politiques, se laissant enivrer par l’emphase de mes mots, éludant du même coup le vide intersidéral de ma pensée pour finalement m’attribuer chacun un 5.5 pour les travaux que je leur ai présenté ? Enfin et plus récemment, citons encore le crédule Métraux, pourtant professeur de psychologie, qui, confronté à une avalanche d’inepties, ne se rendit pas compte de la platitude de mes élucubrations et ne trouva rien de mieux que de me donner la note maximale, un 6 qui pour certains esprits avisés doit sonner aussi faux que la nomination de Bush et Blair pour le prix Nobel de la paix.
Heureusement, tout cela n’aura plus lieu. Celle qui mériterait d’être nommée RecteurE a su pointer le doigt sur une bien triste réalité : je ne suis capable que de formuler des phrases compliquées, n’ayant pour autre but que de cacher le faible niveau de ma réflexion. Dès lors, sa plume mue par le bras de la Justice implacable sanctionna mon torchon d’un 3.5 bien mérité et synonyme d’échec. Et tel le « Z » de Zorro, elle signa d’un retentissant et révélateur « exercice de style qui en jette…insuffisant ».
L’honneur du monde universitaire est sauf. L’étudiant de type HEC-Droit-EPFL a encore de beaux jours devant lui.
Mon mea-culpa académique se fera à la session de juin. Je promets d’ores et déjà de me consigner à la restitution fidèle et intelligente du contenu du cours.
Longue vie à Mme Françoise M-L, qui restera dans les mémoires comme celle qui fit éclater la vérité au grand jour.

La suite au prochain post...

23 janvier 2007

23 jours, déjà



Voila 3 semaines environ qu'on est en 2007. La plupart des gens prennent des bonnes résolutions pour la nouvelle année. Pas moi. Pour la simple et bonne raison que je sais très bien que je ne vais pas les tenir. J'ai malgré tout pensé à certaines que je pourrais prendre:

  1. Arrêter de procrastiner (remettre à demain etc. vous connaissez la chanson).
  2. Faire plus de sport.
  3. Arrêter de boire et de fumer.
  4. Essayer de faire tenir un paquet de biscuits d'Ikea plus de deux jours.
  5. Obtenir un 6 pour un de mes travaux universitaire.
  6. Arrêter de mettre des photos dégradantes pour les femmes sur le blog.
Mais je me connais suffisamment bien pour savoir que si je me fixe ça comme objectifs, voici ce qu'il va se passer dans ma tête:
  1. "Bon, c'est pas très important que je le fasse aujourd'hui, j'ai tout le temps demain..."
  2. "Ok, alors lundi j'en fais déjà, mardi aussi, pareil pour le mercredi, jeudi idem, vendredi j'ai l'entraînement, samedi et dimanche, match, reste plus tellement de jours de libre du coup."
  3. Bon bon, c'est vrai, c'est déjà le cas, c'était histoire d'être sûr de pouvoir tenir au moins une résolution.
  4. "En même temps, un paquet fait à peine 600g, ça fait tout juste 300g par jour..."
  5. "Mouais, bah, si j'ai 4.5, j'aurais le même papier au final de toute façon. Où est-ce que j'ai mis le jeu de foot?"
  6. Voir point 1.
Les réactions probables à cet article:

- "Moi, j'ai décidé de publier mes nouvelles dans un joli livre en vrai papier." L'Arpenteur
- "J'ai prévu d'arrêter de dire des conneries sur les vieux." Pascal Couchepin
- "Je promets d'arrêter de dire des conneries tout court" Elizabeth Tessier
- "Moi je vais lutter contre le réchauffement climatique...on arrête de rire au fond!" Georges W.
- "Je promets de m'intéresser un peu au sport." J.-F. Deve***, commentateur sportif anonyme
- "T'intéresser à quoi?" P.-A. Du*uis, nom connu de la rédaction

18 janvier 2007

Régression linéaire


On va faire un petit jeu qui s'appelle "Devinez quel jour j'ai posté une vidéo sur le blog?!". Le premier qui trouve juste aura gagné...je sais pas moi...un truc qui me coûte pas trop...le droit de choisir la photo ou la vidéo du prochain post, voila. Ca ne m'engage pas à grand chose. En même temps, avec un concours aussi facile, faut pas s'attendre à gagner des millions. On n'est pas sur TF1 ici.
Sinon, en temps normal, vous êtes entre 100 et 120 internautes journalier à passer par ici. Ce qui est bien mais pas top. La plupart des visiteurs via Google arrivent ici en cherchant les vidéos des Gros Cons, mais aussi des informations sur le Hanjie. La charmante Jessica Canizales me vaut quelques visites. Au chapitre des insolites, la lettre "t" (mais ça aurait pu être le K) m'a valu 11 visites ces 15 derniers jours.
J'avais dit qu'ici c'est pas TF1, mais finalement j'ai fait un post en reprenant d'anciens articles...A quand le bêtisier de fin d'année sur Polyxions?

16 janvier 2007

Interlude


Je l'avoue, je n'ai absolument pas le temps de faire autre chose que ma présentation sur la couche d'ozone en ce moment...Pas le temps, vraiment? Bon ok ok, j'ai regardé un peu la télé l'autre jour et je suis tombé sur Les Chevaliers du Zodiaque!!
Incroyable dessin animé...j'adorais ça quand j'étais petit, mais là j'ai tenu à peine 3 minutes. La BD que j'ai mis ici prit alors toute sa dimension pertinente...

09 janvier 2007

Sauvez la forêt

J'ai pas pour habitude de me plaindre des méfaits de la bureaucratie, mais faut pas non plus exagérer! Ce matin, j'ai dû envoyer un questionnaire, un code de déontologie lu et signé, ainsi qu'une photocopie de ma licence. Cela en réponse à un courrier que j'avais reçu chez moi de la part de ma faculté (Sciences Sociales et Politiques). Pas de quoi péter un plomb me direz-vous. A première vue non, mais si on y regarde de plus près:

  • On me réclame une photocopie de ma licence, alors que la première chose qu'on m'a dite lorsqu'on me l'a donnée c'est que je pouvais en obtenir une autre auprès de ma faculté si je la perdais.
  • On me fait signer un code de déontologie après 4 années passées dans cette université: j'en déduis donc qu'avant j'étais autorisé à faire du copier-coller à tout bout de champ sans mentionner mes sources.
  • J'ai reçu un courrier à mon domicile dans lequel on me demande où j'habite.
  • Ce courrier m'a été envoyé par ma faculté, et on m'y demande dans quelle faculté je suis inscrit.
Bref, je pose une question: comment se fait-il que des revendeurs de viagra du Myanmar ont mon adresse e-mail, alors que mon université me demande comment je m'appelle?

08 janvier 2007

Les Infiltrés


Extrait de conversation sur le tournage du film "Les Infiltrés", que je suis allé voir la semaine passée:

- "Ok les gars, on a fait un bon film, on a bien travaillé, je suis content. Reste plus qu'à faire une bonne fin et c'est dans la poche!"
- "Euh chef on a un problème..."
- "Quoi?"
- "Ben c'est-à-dire que le type qui s'occupe du matériel s'est planté et il reste plus que 5 minutes de pellicules."
- "Mmm fait chier...bon, ok, on va se débrouiller...on n'a qu'à dire que tout le monde tue tout le monde en 5 minutes et ça fera la fin. Je suis Martin Scorcese, les gens n'oseront pas dire que c'est de la merde."

03 janvier 2007

Nouvel-An

A l'occasion de ce Nouvel-An, j'ai eu l'occasion de vivre une très bonne soirée. Certainement pour le repas chez ma "belle-famille", assurément grâce à l'invitation de Caro et indubitablement suite à la dernière virée sur Lausanne. On est allé retrouver des amis au "Buzz". "Boîte" très sympa, certes, mais quand même, y a des trucs que je peux juste pas:

  • Avant d'arriver, je me change un peu: chaussures noires, chaussettes de la même couleur et évidemment ceinture noire-qui-va-avec-les-chaussures. Ma copine est sublime. On peut pas ne pas rentrer.
  • A l'entrée, un videur costard-cravate-oreillette-liste d'invités. On connait quelqu'un, alors on rentre gratuit. En descendant, je me dis que ça doit être bien "VIP" comme boîte pour qu'il y ait un pareil service d'ordre à l'entrée et une liste d'invités. Tout ça avant les premiers constats une fois arrivés en bas.
  • C'est pas une boîte, mais un bar, qui ressemble fortement à un bar de montagne où l'on va finir de transpirer après une journée de ski.
  • Il y a une buse empaillée et une horloge en bois.
  • Je suis le seul à ne pas être en baskets.
  • Ma copine est la seule black, et souffre beaucoup de la musique. Moi ça me fait rire mais faut pas non plus exagérer. De la musique sympa oui, mais rien de pire quand tu es entouré de types bourrés que d'avoir à les entendre vomir Louise Attaque ou Stairway to Heaven.
  • Par contre tous les deux, on rigole beaucoup en regardant certains danser. Elle parce qu'elle sait danser, moi parce que j'aime bien rire de ce que je vois.