29 décembre 2006

Voila voila...



Le premier round des fêtes est passé. Ca s'est bien passé, je dois l'avouer. J'ai quelques constats à émettre malgré tout:

  • Demander (et recevoir) le jeu de manager de foot alors qu'on a un immense bouquin en anglais à lire sur les politiques visant la protection de l'ozone: pas bien.
  • On continue à m'offrir des bons que je n'utiliserai pas. Ou plutôt, que j'oublierai d'utiliser.
  • C'est quand même pratique de pouvoir manger de tout en quantité monstrueuses sans prendre un gramme...
  • ' chier ces emballages de cd!
C'est intéressant, non?

21 décembre 2006

Environnement



Je fais un DESS sur le développement durable, alors il faut bien que je prêche la bonne parole de temps en temps, non?

19 décembre 2006

Déposez ici vos commentaires.


En faisant un tour sur les blogs que je parcours habituellement, j'ai remarqué un truc assez étrange à mon avis. Ce n'est pas le cas sur Blogger, mais sur d'autres "fournisseurs de blog" (si quelqu'un connait l'expression de geek pour dire ça, qu'il se manifeste), après avoir rédigé un commentaire, on peut choisir soit de le valider, soit de le "visualiser". Ouais, on peut visualiser son commentaire avant de l'envoyer.

Et j'avoue que ça me laisse perplexe.

Ok, je suis le premier à me plaindre des fautes d'orthographe et du peu de respect général pour la langue française qu'on constate sur Internet. Mais faut pas exagérer non plus, c'est rien qu'un commentaire. Si la mise en page n'est pas terrible, c'est pas grave.
J'imagine mal les gens relire consciencieusement leurs commentaires avant de les envoyer. Ou peut-être que si. Peut-être que certaines personnes anxieuses rédigent leurs commentaires sur Word avant de les copier-coller sur Internet de manière à bénéficier du correcteur d'orthographe...Peut-être que d'autres font un "print screen" de leur commentaire et l'envoient à leurs amis sur msn en leur demandant "Tu crois que je devrais l'envoyer? Ca donne bien? T'en penses quoi?"...
A quand l'option "Lettrines et enluminures" sur Blogger?

P.S. quand on cherche "commentaire", "no comments" ou "lache tes comm" sur Google image, on trouve rien de bien intéressant. Par contre, si on tape "Jessica Biel", on découvre qu'en fait "7 à la maison" c'était pas si nul que ça.

18 décembre 2006

Une petite pensée

En attendant le résultat du vote du post (sans intérêt j'en conviens) précédent, j'ai une petite pensée pour ceux qui devront prendre l'avion pour les fêtes. Avec les nouvelles mesures de sécurité, ça va vraiment pas rigoler.

A mon avis, ça risque de se passer comme ça (la suite est ici).

L'occasion pour moi de faire partager ce site que j'aime beaucoup!

16 décembre 2006

Ce serait bien


Je me suis dit qu'il serait bien d'entretenir un peu ce blog. Je l'avoue, j'ai été peu présent cette semaine. A ma décharge, j'avais une présentation importante mercredi matin et une autre échéance hier après-midi.
Alors évidemment, pour faire simple, je peux vous parler d'une étude comparée des systèmes d'indicateurs du développement durable ou alors de mon point de vue sur les systèmes sui generis de droit de propriété sur le vivant et l'application particulière qu'on en fait dans la Loi-Modèle de l'Organisation de l'Unité Africaine.

Ou alors je trouve autre chose.

Tiens, par exemple, dans ce post, j'avais promis de parler de la réunion d'entraîneurs de mon club. Mais plutôt que d'imposer un sujet, j'opte pour la voie démocratiqueet je choisirai la solution retenue dans les commentaires. On peut même proposer des sujets et/ou des photos ou films.

Les réactions probables à ce post:

- "T'es vraiment un branleur!" Adrien.
- "Das ist one good idée!" Nelly-Nikaly.
- "Je veillerai personnellement à ce que le vote se fasse selon une parité homme-femme juste et équitable à l'avantage des femmes." La plus grande plaisanterie qu'on pouvait imaginer pour être notre chefFE.
- "Et aussi qu'il n'y ait pas trop d'étrangers qui donnent leur avis." Une autre plaisanterie au Conseil Fédéral.

12 décembre 2006

On se dit toujours que ça n'arrive qu'aux autres

...et bien oui et c'est tant mieux.
En ce moment, tout le monde (sur son blog) y va de son article sur Noël et les déboires accompagnant cette fête. Familles insupportables, gueules de bois pendant 3 jours, reminiscences désagréables...les sujets de complainte sont nombreux.
Et bien moi, j'aime bien Noël. On mange bien, on reçoit des cadeaux, on voit des gens qu'on ne voit pas pendant l'année, ça sent les marrons chauds dans la rue et on a l'occasion de faire plaisir à ceux qu'on aime.
Alors oui, je prends le contre-pied de la tendance actuelle et je fais un article à la gloire de Noël. Je me réjouis de partager ces moments avec ma famille, de faire des cadeaux et d'en recevoir.

Surtout d'en recevoir.

09 décembre 2006

The Yes Men



Un petit coup de pub pour une organisation qui fait très fort à mon avis. Les Yes Men se font passer pour des puissants de ce monde (OMC, W, Dow Chemicals...) et dévoilent leur vrais visages, leurs vraies intention.
Fausses conférences, faux sites internet, tout y passe et c'est à la fois drôle et très sérieux! Et pour tous ceux qui se sentent l'âme d'un acteur, ils recherchent du monde!

A l'opposé, il y a le site de Competitive Enterprise Institute. J'ai de la peine à croire que ce site n'est pas une blague. Des gens d'une rare intelligence qui se positionnent contre beaucoup de principes du développement durable. On peut par exemple en ce moment consulter un article intitulé "Love Global Warming; What's wrong with mild winters?". Tout autant édifiant que le "They call it pollution, we call it life" qui clôt un court-métrage sur le CO2 que l'on peut trouver sur leur site...

07 décembre 2006

Malheureusement ça arrive

J'ai fait un constat en passant sur les blogs des autres, et plus précisément dans leurs commentaires. Il y a pas mal de commentaire-publicité. Non, pas du "spam" comme je l'ai déjà évoqué, mais de la pub faite par de vrais autres bloggers. Je ne suis pas très clair, certes, alors je retranscris ici l'idée générale de ce genre de commentaire:

Super ton article, j'adore ce que tu fais dans ton blog, viens voir ce que je fais moi comment c'est mieux.
Dieu merci, ça n'a pas trop lieu chez moi. Encore qu'en faisant les fonds de tirroirs, je dois pouvoir récupérer un ou deux commentaires de ce genre...

05 décembre 2006

Un titre accrocheur sans toutefois dévoiler le contenu du post

Allo?


...


Oui, c'est bien moi


...


Quoi?


...


Un meurtre?


...


12, Lindenstrasse


...


Frau Müller


...


D'accord, on arrive tout de suite


...


...


...


Stefan


...


Vite


...


12 Lindenstrasse


...


Frau Müller a été assassinée


...


Dépêchons-nous


...


Ou, en d'autres termes, cet après-midi j'ai fait une pause dans mon travail et il y avait Derrick à la télé.

03 décembre 2006

Ces soirées-là...



Hier soir, j'étais de sortie. Restaurant puis boîte. Le restaurant, voila, rien de spécial, c'était plutôt quelconque. La boîte aussi d'ailleurs. Mais il y a bien plus à dire sur une boîte quelconque que sur un resto du même accabit.

  • La boîte. C'était le Divino, à Gland. On peut passer rapidement sur tout ce qu'on peut dire sur le nom de cette ville, mais quand même. Quand on est une boîte à Gland, un peu d'humilité s'impose. On cherche plutôt à se faire des clients qu'à les refouler à l'entrée, on tente d'avoir l'esprit commerçant pour fidéliser ceux qui s'aventurent jusqu'ici. Mais non. A l'entrée, on nous a demandé si on était sur la liste des invités. Parce qu'apparemment ils invitent des gens là-bas. Ils ont pas peur! Je me demande combien de "Je peux pas j'ai piscine" ou de "Désolé, mais mon chien est mort mais ça fait trois fois qu'il est mort ton chien oui mais il a beaucoup souffert" ils reçoivent en retour de leurs invitations. Toujours est-il que c'était 20.- l'entrée. Ca peut paraître cher pour se faire casser les oreilles, certes, mais d'un autre côté c'est pas si cher payé pour pouvoir dire qu'on n'a pas été invité par une boîte à Gland. C'est un peu la différence entre être invité à un dîner le mercredi soir ou l'organiser.
  • Le personnel. D'abord il convient de mentionner qu'il est plus nombreux que les clients. Ce qui a indubitablement le mérite de mieux renseigner sur ce que désigne l'appellation "boîte à Gland", mais je trouve ça éloquent tout de même. Je passe outre sur le niveau de poufiasserie ou de tapettitude qu'il faut avoir pour travailler dans la salle. Le DJ devait avoir envie de se suicider quand il regardait l'impressionnant vide de la "piste de danse". Mais le meilleur est quand même au niveau de la sécurité: voir les 5 "agents de sécurité" se balader avec des oreillettes alors que la boîte fait environ 2 mètres carrés a été pour moi une grande source d'amusement tout au long de la soirée.
  • Les autres clients. A cause d'eux, j'ai fortement hésité à faire de ce post un "Blog de jeune". Pas forcément par rapport à l'âge - nombreux étaient ceux qui étaient plus âgé que moi, et ça a quelque chose de dramatique - mais plutôt par rapport à l'attitude "Fashion victim - j'essaie de faire jeune avec une veste de costard à capuche alors que j'ai bientôt 40 ans". Un mot spécial pour ceux qui avaient réservé une table. Parce que réserver une table au Divino à Gland, c'est la grande classe, de la grande-seigneurerie, c'est le genre de trucs qu'on met dans son CV. Et dont on se vante le lundi matin à la récré.
Bref, une soirée très enrichissante anthropologiquement parlant, qui clôture une semaine tout autant Malinowskienne. D'ailleurs, je ne manquerai pas de réaliser un prochain post sur la réunion des entraîneurs mercredi soir qui fut aussi un grand moment.

29 novembre 2006

Citation

A un moment où je réfléchis beaucoup aux apports - bénéfiques ou non - de la société occidentale au reste du monde, une citation tombe à pic:

"Quand on a demandé à Gandhi ce qu'il pensait de la civilisation occidentale, il a répondu "Ah oui, ce serait une bonne idée..."
Au delà de ce que j'en pense, je trouve ça d'une grande sagesse.

27 novembre 2006

Espoirs


Ce samedi, j'ai acheté de nouvelles lunettes et des nouvelles lentilles de contact. C'est plein d'espoir que je les ai portées ce week-end, mais il a malheureusement vite fallu déchanter:

  • Je suis toujours aussi laid.
  • Je joue pas mieux au foot ou au billard.
  • Les journaux sont toujours aussi pitoyables, de même que ce qui passe à la télé.
Du coup, je sais plus trop si ça vaut la peine de m'acheter un nouveau boxer.

25 novembre 2006

Un fromage à raclette, un boutefas et un jeroboam


Hier soir, j'ai eu l'indicible plaisir de travailler pour le loto des sociétés de la ville où je joue au foot. Ceux d'entre vous qui ont déjà travaillé dans un loto doivent certainement être en train de me plaindre: c'est pénible et rempli de connards.
Pour la pénibilité, je ne dis pas. Mais pour les connards, attention. On aurait facilement tendance à prendre de haut ces gens qui passent leur soir de week-end à jouer au loto. Et bien moi je dis non, halte aux préjugés. Pour être un bon joueur de loto, il faut assurément faire partie de l'élite de notre beau pays:

  • Des qualifications. Jouer au loto n'est pas donné à tous le monde. Déjà, il faut savoir compter jusqu'à 90. Autant dire que si on était dissipé à l'école, on peut dire adieu au jambon.
  • Une terminologie. Le loto est un jeu de puristes, de passionnés, mais avant tout, c'est un jeu d'experts. On ne s'improvise pas joueur de loto du jour au lendemain. Cela nécessite tout un apprentissage, principalement concernant le vocabulaire. Et là où le loto prend toute sa dimension kabbalistique, c'est qu'il faut non seulement connaître cette terminologie sur le bout des doigts, mais aussi savoir l'utiliser en situation. Il faut se l'approprier, la faire sienne. Sinon, comment savoir quand on doit annoncer une "quine" ou une "double quine"? Comment savoir quand réclamer un "coup de sac" ou "rebouille"? Autant de concepts que le joueur aguerri doit maîtriser parfaitement.
  • Un savoir faire. Avoir les qualifications et s'approprier le vocabulaire permet de devenir un joueur de loto. Mais pour être un bon joueur de loto, il faut acquérir un savoir-faire. Un "know-how" diraient les Anglo-saxons. Un "habitus" dirait Bourdieu, mais je ne crois pas qu'il jouait beaucoup au loto. Observez des joueurs de loto et vous comprendrez. Cette petite vieille à l'oeil alerte qui demande "Le 13 jeune homme, et pas le un"; cette femme à la Gauloise bleue sans filtre qui réclame de sa voix cristalline "Un dessus, un dessous"; ou encore cet homme appelant à "Changer le crieur!", infléchissant de manière décisive son destin; et son voisin, hurlant "Oh salope!" à l'annonce du numéro 69, suscitant ainsi l'admiration des siens et particulièrement de son jeune fils de 11 ans.
Sinon, j'ai entendu dire que le loto ne serait qu'une histoire de probabilités et donc de chance, mais j'ai des doutes...

23 novembre 2006

Coup de pub

Je n'ai pas pour habitude de faire de la pub, mais je crois que pour cette fois, je peux faire une exception. Le copain de ma soeur (il a les cheveux trop longs mais en dehors de ça il est très sympa) nous a montré un site qui répertorie des vidéos que l'on peut voir en "streaming". Mes compétences informatiques étant ce qu'elles sont, je ne peux pas trop vous expliquer le pourquoi du comment du streaming, toujours est-il qu'on peut mater tout plein de films, séries et mangas tranquillement depuis son ordinateur.

Le lien pour le site est ici.

Mes compétences juridiques n'étant guère plus développées que les informatiques, je ne peux pas vous garantir de ne pas aller en prison pour avoir regardé des vidéos illicites.
Bon, quand on sait que les violeurs en série vont en maison de correction, vous devriez risquer tout au plus un mot du juge à faire lire à vos parents.

21 novembre 2006

J'ai pensé à "Borat-Borat", mais c'est trop bête et ce serait mâcher le travail des journalistes du Matin.



Et bien oui, j'ai vu "Borat", et alors? J'ai entendu beaucoup de mauvaises choses sur ce film. Moi, je l'ai trouvé génial. Bien sûr il y a des passages bien lourds, ça ne fait pas de doutes, mais quand même...

Pour une fois qu'on a affaire à un film qui ne tombe pas dans le politically correct et qui ne prend pas les spectateurs pour des demeurés. Car oui, enfin, on considère que les spectateurs sont capables de faire la différence entre le 1er et le 2e degré. On sait que lorsqu'on nous parle de la "course aux juifs", il s'agit d'une plaisanterie; que lorsque le reporter kazakh s'esclaffe lorsqu'on lui énumère les droits de la femme, ce n'est pas parce que l'acteur, le réalisateur et les producteurs du film sont machistes.

Bref, personnellement, j'ai vu ce film comme une grande bouffée d'air frais et une excellente critique de l'Amérique puritaniste et/ou conservatrice et/ou profonde. A placer dans sa dvd-thèque juste à côté de Bowling for Columbine.

19 novembre 2006

Et si...

Mon prof a dit l'autre jour qu'on ne refaisait pas l'Histoire. Et bien moi si, j'ai envie de refaire l'Histoire et de me perdre dans mes pensées aussi loin que mes connaissances historiques et politiques me le permettent.

Et si...Gabriel Princip était tombé malade le 28 juin 1914?

Il n'aurait pas assassiné l'archiduc François-Ferdinand et la 1ere Guerre Mondiale n'aurait pas eu lieu. De ce fait, les tensions et les frustrations dues au Traité de Versailles n'auraient pas tendu la perche au nazisme et au fascisme. Mussolini serait un pauvre paysan et Hitler rien d'autre qu'un peintre raté antisémite. Du coup, et ce malgré la crise de 29 et le chômage qui en résulta, la seconde Guerre Mondiale n'éclatera pas.
Tout cela n'empêche pas le communisme de faire son chemin, et plutôt bien. La Russie bien sûr, mais aussi l'Autriche-Hongrie, l'Italie et tous les pays de l'Est se rallient à sa cause. De violentes répressions sont organisées en Prusse orientale par le gouvernement Allemand contre les bolchéviques, ce qui crée de grandes tensions avec les pays soviétiques.
Sans Guerres Mondiales, la nécessité de créer une Société des Nations (respectivement une Organisation des Nations Unies) ne se fait pas ressentir. Ce sont au contraire des organisations régionales qui se forment: Europe Occidentale, Eurasie Socialiste, Amérique Nord et Sud ainsi que Commonwealth et Empire Ottoman. Le Japon régnant sur pratiquement toute l'Asie en dehors des pays soviétiques et des colonies anglaises. Un Conseil des Métropoles est mis sur pied pour tenter de donner une orientation commune aux colonies. Les pays colonisateur n'ayant pas subis de grande pertes monétaires à cause des Guerres Mondiales, il ne se ressentent pas d'"élans décolonisateurs" pour alléger leurs finances.
De nos jours, toute guerre religieuse a pratiquement disparu, en dehors de l'Irlande du Nord, et ce principalement à cause de l'absence de problèmes en Palestine. Ne se sentant pas coupables de quoi que ce soit, aucun ne pense à s'occuper des revendications juives sur la création d'un Etat leur appartenant. Les exactions commises dans les pays soviétiques sont ignorées du fait de l'antisémitisme ambiant dans tous les pays du monde.

Je m'arrête là, les suggestions sont les bienvenues, aussi imaginatives et farfelues soient-elles!

16 novembre 2006

Lutter contre la pollution, version pour hommes



Dans mon souci de lutter contre la pollution, je vous propose un moyen efficace de réduire votre consommation d'énergie durant l'hiver.
Pour cela, il vous suffit de visionner cette vidéo bien tranquillement. Ensuite, vous pourrez aller éteindre vos radiateurs pour le reste de la journée sans pour autant ressentir le froid

Lutter contre la pollution, version pour femmes



...et sans oublier la version pour femmes, bien évidemment!

14 novembre 2006

Faich'


Envie de faire un nouveau post, mais trop crevé.

Longue journée à la biblio. 70 pages sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies, 10 sur l'UNESCO, relu les notes et résumé pour les cours de demain, préparé le terrain pour mon mini-mémoire en Développement et Environnement avec 15 pages sur la biodiversité et les systèmes sui generis de brevetage du vivant.

Réception par la Ville de Lausanne des étudiants postgrade. Pas assez à manger à l'apéro. Passer la journée avec des chaussures de pingouin pour ça, putain...En plus, Brélaz était même pas là.

Retour à la maison, envie de rien. Sais même pas pourquoi je suis là. J'aurais pu faire un jeu de mot du genre "Sais même pas pourquoi je suis las" mais non. Trop nul.

Fais chier d'avoir un blog.

Fais chier de pas être resté jouer à Civilization 4 toute la journée à la maison.

12 novembre 2006

Plaisir pour les yeux...



...un peu moins pour les oreilles, je l'accorde volontiers. Toujours est-il qu'il y a Cantona, ça suffit pour se laisser regarder.

10 novembre 2006

Adriennnnnnne!!


Pour une fois qu'un gadget Internet m'amuse, je vous en fais part. Je suis tombé sur un site qui vous indique quelle chanson était en tête du hit-parade au moment de votre naissance.

En ce qui me concerne, le 5 septembre 1982, c'est, en France, Imagination avec "Music and Lights" qui est numéro 1. J'avoue que c'est la grande classe!




En Angleterre, pour ma plus grande fierté, c'est Survivor avec "Eye of the Tiger" qui est la meilleure vente de singles!




Et de votre côté?

Les réponses anticipées à ce post:

- "You can leave your hat on, Joe Cocker" Fréd
- "Non, je ne regrette rien, Edith Piaf" M'dame Jo
- "Cotton Eye Joe, Rednex" Adrien

08 novembre 2006

Je sais, j'exagère, mais quand même...


J'avoue, j'avoue, je me plains beaucoup. Surtout des autres. Mais quand même...
J'ai fait un article sur la bêtise des gens qui s'arrêtent n'importe où. J'en ai fait un autre sur les métiers disons...difficiles. Et bien aujourd'hui, je me suis rendu compte que les deux pouvaient aller de paire:

Manager d'espace dans les transports publics.

Ca a l'air compliqué comme ça, mais en fait c'est assez facile à concevoir, et je suis sûr que vous en avez déjà vu tout plein. Comme le dirait la moitié de mes humoristes préférés: "Pour cela Eric, mettons-nous en situation".
Vous êtes dans le tram. C'est 07h30, il est évidemment bondé. Pas besoin de vous tenir pour ne pas tomber, vous ne pouvez pas tomber. Arrive un arrêt avec son flux de passagers descendant (un peu) et montant (surtout) dans votre rame. C'est précisément à ce moment qu'intervient le manager susnommé. Il (ou elle, il arrive fréquemment que ce soit une vieille femme aigrie) tente par tous les moyens de créer de la place. Que ce soit verbalement "Poussez-vous un peu au fond", "Mais laissez sortir les gens enfin!", "Rhoo, mais c'est pas vrai, j'ai payé ma place, je vois pas pourquoi je pourrais pas m'asseoir." ou physiquement par de mesquines poussettes. Quel que soit le modus operandi, ce sera toujours désagréablement.
Et surtout, c'est toujours dit avec un petit air supérieur du genre "Moi qui suis si supérieur, je vais expliquer à la lie populacieuse en quoi ils sont stupides." Un peu comme moi quand j'écris ce genre de post d'ailleurs...
Quoi qu'il en soit, si je suis déjà bien énervé de devoir me serrer contre des inconnus puant dans les métros, il est clair que si à ce moment j'entends un manager d'espace vociférer sa perception spatiale, ça me donne des envies de meurtres.

07 novembre 2006

Quid novis sub sole?


C'est vrai que ça fait toujours bien de mettre un truc en latin, c'est la classe. Et puis, il faut bien que ça me serve à quelque chose d'en avoir fait pendant quatre ans. Et encore, en ne mettant pas ce titre en français, ça me permet de ne pas attirer les amateurs de série télévisée à la con (oui, c'est un jugement de valeur).
Quoi de neuf justement? Et bien tout un tas de nouveaux trucs que blogger a mis à la disposition de ses utilisateurs.
Pour ce qui intéresse les lecteurs, il y a principalement la fonction "libellés", qui permet de classer les divers articles selon des catégories. Vous me direz: "Ca fait des années que ça existe sur mon machin de blog à moi ouah le nul!". Pour ma part, j'aurais plutôt dit "Putain, c'est pas trop tôt qu'on ait enfin cette fonctionnalité!". Je pourrais d'ailleurs continuer ce monologue par un "Merde, ça fait quand même environ 150 articles à classer..." mais je deviens grossier et il se fait tard.
J'ajouterai encore que pour les plus doués en informatique, il est possible de s'abonner à des flux divers tels que les commentaires, les libellés, etc. Pour les autres, j'ajoute simplement qu'il faut continuer à venir sur le blog assez régulièrement...

Voila, c'était intéressant, non?

05 novembre 2006

A quoi reconnait-on un bon prof?


Question primordiale s'il en est. En effet, on travaille avec eux, donc autant savoir avec qui on travaille. Je pense que les réponses sont nombreuses, variant selon différents critères. J'essaie d'en répertorier quelques uns ici:

  • Critère des 12-16 ans: être cool. Un prof qui utilise la vidéo pour illustrer son cours est un bon prof. A fortiori s'il met un film pour le dernier cours avant les vacances de Noël ou d'été. S'il connait les jeux vidéos, c'est un plus non négligeable; et s'il aime en parler, c'est encore mieux. Braife 1 prof ki ne done pa court é 1 bon proffe.
  • Critère de l'étudiant HEC-Droit. Le prof a écrit un livre et son cours consiste en une lecture publique de ce livre. Son cours existe également en PDF, téléchargeable sur Internet. L'examen est un questionnaire de type vrai/faux.
  • Critère de l'étudiante HEC: le prof est mignon.
  • Critère de l'étudiant-fonctionnaire. Le prof s'en tient au plan de cours qu'il a donné en début d'année. Il stoppe son cours à 12h00 (respectivement 17h00) et il respecte scrupuleusement les pauses.
  • Critère de l'étudiantE SSP. A côté de son boulot de prof, il milite pour ATTAC et Greenpeace. Il adore parler de la condition de la femme pendant la pause (et aussi après, parce que quand même, les hommes, c'est vraiment des salauds). Il a personnellement assisté à une conférence de José Bové et porte des sandales.
  • Loi de moi-même: le niveau d'un prof se mesure à sa capacité à faire d'une question stupide ou hors-sujet l'occasion d'une intéresante digression.
D'autes suggestions?

04 novembre 2006

Questionnaire

Sur les conseils de Chick, je reprends son questionnaire et le publie ici avec mes réponses.

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
« ralisait, mais avec l’industrialisation et la production de masse, les »

2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?
10h30

3) Vérifiez :
10h57

4) Que portez-vous ?
Classique : pull et jeans. Ce qui est surprenant sachant que j’ai un match avec mes juniors toute à l’heure et que je devrais être en survêt’ comme un Français moyen.

5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Les statistiques de visites de ce blog, pas terrible…et aussi ce clip.

6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?
La musique du clip en question.

7) Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
Je suis allé acheter des lentilles jetables. C’est quand même con d’acheter des trucs voués à être jetés, non ?

8) Avez-vous rêvé cette nuit ?
Certainement.

9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Je rigole pas, je suis pas un type très marrant.

10) Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
Des photos de Sainte-Sophie et de la Mosquée Bleue, à Istanbul.

11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
Les rédactions du Matin (orange et bleu) et du 20 minutes, pour les brûler.

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
Sexy Dance. J’ai pas fait exprès, c’était un accident, j’étais tranquillement vers le cinéma et j’ai glissé…

13) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Oui, dans le miroir. Je suis vraiment trop moche.

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?
Pinaise, ça va faire un post de 3km de long!

15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :
La courbe de Kuznets originelle a été transposée sans autres dans le domaine environnemental, ceci en remplaçant les inégalités sociales par un indicateur de la pollution.

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
Valérie

17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
Valérie, et après il se débrouille, j’en ai rien à foutre.

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ?
Ouais, genre à Saxon, c’est joli.

19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis?
« L’Homme existe, je l’ai rencontré ! »

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
De disque, parce que ça devient vraiment répétitif.

21) Aimez-vous danser ?
Non, mais on tente de m’y forcer (cf. questions 5 et 12)

22) Georges Bush ?
Non.

23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
Je crois que j’ai dû voir un bout des résumés de la Ligue des Champions mercredi soir.

24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
Je ne veux forcer personne.

02 novembre 2006

Panne


J'avoue qu'en ce moment, je ne suis pas très productif. La faute à certes un manque d'inspiration. Mais aussi à un manque de temps. Je suis passablement occupé par mes études, ainsi que par la saison de foot qui se termine.
Vie chargée, qui contraste avec celle de certaines personnes que je connais et qui doivent en être à se demander ce qu'ils pourraient faire à chaque nouvelle journée. Je pense tout particulièrement à l'assistant à qui j'ai écrit il y a 4 jours et qui ne m'a toujours pas répondu. Ce branleur.

Les réactions probables à cet article:

- "Faut pas non plus exagérer avec ces branleurs d'assistants." Adrien
- "C'est pas si facile que ça de dire "oui vous pouvez suivre ce cours" ou "non vous pouvez pas", faut pas croire."L'assistant
- "C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'on doit forcément ne rien écrire." Jean-Pierre Gattoni
- "C'est juste Jean-Pierre!" Peter Rothenbühler

29 octobre 2006

Trafic


Ceux qui me connaissent savent que je suis souvent à la recherche de nourriture. Il y a quelques jours, à la recherche de mon deuxième goûter, je suis tombé sur une boîte de chocolats. Curieusement, je n'y ai pas touché, et suis reparti dans ma quête.
En y repensant, ça m'a amené à une réflexion. Je pense qu'on a tous reçu des boîtes de chocolats. Mais qui en a mangé? Je suppute que moins nombreux sont ceux qui répondront oui. Il me semble en effet que si on est enclin à offrir nombre de ces boîtes, il en va autrement de leur consommation.
Alors me direz-vous, qu'en faisons-nous? Il me semble qu'il s'est créé une sorte de réseau de trafic autour de ces boîte.
Je m'explique: ne vous est-il jamais arrivé d'offrir une boîte que vous aviez reçue quelques jours ou semaines auparavant? Oh, loin de moi l'idée de penser que c'est par malhonnêteté, non, mais peut-être parce qu'on avait oublié d'acheter une boîte. Juste avant de partir on se dit "Mince, faudrait que j'amène quelque chose, j'ai oublié de leur acheter un truc!" Et comme on a déjà donné toutes ses bouteilles de vins dégueulasses, on opte pour la boîte de chocolat qu'on nous a amenée la semaine passée.
Et là je me pose quelques questions: dans combien de mains à déjà transité la boîte que j'ai trouvé l'autre jour dans mon armoire? Combien de fois s'est-on dit "Allez, j'ai qu'à la refourguer, il en saura rien!"? Et surtout, quand arrivera ce grand moment de solitude où je recevrai une boîte où il ne restera plus que ceux au kirsch?

Les réactions probables à cet article:

- "Content de voir que t'as retrouvé des images intéressantes pour illustrer tes articles." Fréd
- "La vie, c'est comme une boîte de chocolats: on ne sait jamais sur quoi on va tomber." Forrest Gump
- "La vie, c'est comme une boîte de chocolats: ça fait chier quand on tombe sur un noir." Christoph Blocher
- "Je comprends mieux pourquoi j'ai reçu une boîte de 1993 l'autre jour." Caro

27 octobre 2006

Enigmatique correspondance


Vous n'êtes peut-être pas coutumiers du fait, mais en ce qui me concerne - en tant qu'ex grand sportif - il m'arrive parfois d'avoir à correspondre avec d'autres sportifs.
Et ça ne rate jamais, mon correspondant finit toujours par "salutations sportives". Ca n'est jamais rien qu'une formule me direz-vous, mais tout de même, ça m'interpelle. Car - et là je troque habilement mon habit de sportif pour celui de sociologue afin de m'étonner de ce qui paraît normal - si on se pose la question, on verra que ça n'est pas si "jamais rien que" que ça
Honnêtement, c'est quoi des salutations sportives? Ca se traduit par quoi concrètement?
Sont-ce des salutations que l'on fait en courant ou en sautant à la perche? Cela resemblerait-il à une sorte de "Haluu copiiiinnn de moi..." du fait du QI peu élevé de mes semblables pourchasseurs de ballons? Ou encore dois-je imaginer mon correspondant me saluant vêtu d'un seyant ensemble "short-marcel" agrémenté d'une paire de baskets?

J'avoue rester perplexe et coi devant un tel mystère épistolaire.

25 octobre 2006

De retour aux affaires


Hier soir, j’ai eu une séance d’information à propos de mon DESS (ce n’est même pas la peine d’y penser, non, je n’en re-expliquerai pas une énième fois la signification) en globalisation, régulation sociale et développement durable. Ce fut une soirée pleine de découvertes, pas nécessairement à propos de ce que j’espérais mais tout de même très intéressantes.
J’ai pu constater que nous étions très peu nombreux. Nous sommes à vrai dire 13 (15 si deux malgaches obtiennent leurs visas à temps), ce qui me laisse à penser qu’il y a eu effectivement une sélection sur la base des dossiers que nous avons dû envoyer. Du moins, je me complais dans cette idée arroganto-élitiste, on sera bien avisé de ne pas détruire mes illusions hellénistes. J’avoue qu’ « hellénistes » n’a que très peu de rapport avec mon propos, mais ça sonne bien et il me fallait un adjectif pour aller avec « illusions ».
Mes camarades justement, parlons-en. Ils m’ont l’air sympathiques. Si l’on en croit la proportion de femmes (quasiment deux pour un homme) et le fait que ce matin dès le 2e cours, 10 personnes sont arrivées en retard, je dirais qu’il s’agit bel et bien d’un programme de sciences socio-politiques. Ce qui me ravit au plus haut point.
Quant à mes profs, ce sont…des profs ! A la séance d’information, on a assisté à une sorte de concours lors de la présentation de leurs programmes respectifs. C’était à celui qui citerait le plus d’accords ou de protocoles internationaux. Avec un bonus s’ils pouvaient mentionner la date. Un peu de masturbation intellectuelle ne pouvant pas faire de mal, je ne leur en tient pas rigueur. D’autant qu’il y avait un excellent niveau d’apéro après la séance…
Bref, je me réjouis de me plonger pleinement dans ces cours afin d’étudier la globalisation, le développement durable ou encore de commencer mon stage dans une organisation internationale.
Je profite de ce billet pour m’excuser de mon absence intempestive, mais je n’ai plus Internet chez moi. Je publie donc sur ce site au gré de la tolérance de ma copine à me recevoir chez elle. Il est évident que loi de Murphy oblige, la panne d’Internet est tombé au moment où j’en ai le plus besoin pour mes études. J’ai malgré tout bon espoir que les choses reprennent leur cours normal et qu’ainsi l’église soit remise au milieu du village…global (à ma décharge, ça n’est pas de moi).

22 octobre 2006

D’où l’on tire des leçons de vie

Mon cours de répét’ s’est achevé. L’heure de tirer un bilan est venue. A défaut d’avoir pu tirer sur un terroriste (je vous l’accorde, c’est pitoyable comme jeu de mot). Les enseignements sont légion (cf. parenthèse précédente).
Attention pour le prochain cours ! Que l’on soit bien d’accord, je ne tombe pas non plus des nues, mais quand même…J’ai dormi toute les trois semaines dans un sac de couchage. Sac que j’ai dû rendre à la fin du cours. Il se trouve que pour signaler si le sac avait été ouvert ou non, il y a un petit truc jaune qui s’enlève si on l’ouvre. Or, je ne sais pas pourquoi, le mien ne s’est pas enlevé. Ce qui fait que malgré mes explications (oui, je sais, ça s’appelle un gros mot à l’armée), le responsable du matériel n’a rien voulu savoir et a remis mon sac dans la pile de ceux qui n’avaient pas été utilisés. Si je ne considère ne serait-ce que la première nuit où j’ai transpiré 2 litres à cause de la chaleur infernale, je crois qu’on peut avoir une pensée émue pour le prochain utilisateur de mon sac…
Les jeux vidéos sont très réalistes. En fait ouais. Si on joue à Splinter Cell ou à Metal Gear Solid, on se dit toujours que quand même, c’est pas possible que les gardes qui passent à deux mètres de votre buisson ne vous voient pas. Et bien à vrai dire si, c’est très possible. Les gardes se font tellement chier, ils deviennent tellement bête à force de faire tout le temps la même chose, qu’au final ils ne voient plus rien de ce qui pourrait se passer. Je peux pas vraiment expliquer pourquoi, mais c’est comme ça.
Un final de grande classe. Pour la remise du drapeau, nos supérieurs ont voulu un cadre « symbolique » et « grandiose ». Au fait, la remise du drapeau est une cérémonie à la con qui consiste à rendre un drapeau que l’on nous avait confié en début de cours. Ubuesque cérémonie donc, qui a eu lieu à Genthod. Vous ne savez pas où c’est ? C’est précisément là où je veux en venir : personne ne sait où se trouve Genthod.. Trou perdu genevois, il y passe un train régional toutes les heures, avec une capacité d’une centaine de places. Pour 430 militaires, c’est pas mal. Une pensé particulière va aux Suisses allemands de Thurgovie qui doivent arriver gentiment chez eux à l’heure qu’il est…
Bref, au final le cours s’est bien passé. D’ailleurs ce sont les gradés qui l’ont dit : « Votre mission a été menée à bien, puisque vous avez dissuadé toute attaque terroriste pendant le cours. » A cela je répondrai par une citation – de moi-même pour une fois – qui est la suivante :

« Dans mon jardin, j’ai installé un dispositif très coûteux pour éloigner
les éléphants bleus à pois jaunes. J’en suis très content car il marche vraiment
très bien ; la preuve, il n’y a aucun éléphant bleu à pois jaunes dans mon
jardin… »

20 octobre 2006

Schiss Ruckrrrsackrrr

Problème d'Internet, je n'ai pas pu publier le week-end passé. Voici le résumé de ma 2e semaine de cours de répét':

Voila deux semaines d'écoulées. Cette deuxième partie a été faite entièrement de garde. Autant dire qu'il n'y a pas grand chose à raconter. Pas grand chose, vraiment ? Il se passe toujours quelque chose à l’armée.
Mille et une façons de tuer le temps à la garde. Ma première (et plus brillante) idée consiste à attendre le retour de l’ambassadeur en portant le masque à gaz et d’observer sa réaction. J’avais aussi pensé à profiter du climat de peur terroriste pour faire une fausse alerte à la bombe à la gare et dans un grand magasin, mais finalement non, c’est vraiment trop stupide de faire ça. Un truc que j’ai fait avec mon pote, c’est tenter d’organiser un combat d’araignées. Puis un combat araignée contre autre insecte. Puis un combat araignée contre biscuits militaires. Petite précision, je vais entrer en 3e cycle à l’université et mon pote est bientôt diplômé en physique à l’EPFL. Ca permet au moins de confirmer une chose : l’armée rend con. Quoiqu’il est vrai que je suis particulièrement bien prédisposé…
Toujours plus loin. En début de semaine, un gars de la section 3 débarque paniqué dans le réfectoire de la centrale d’engagement : « Vous avez pas vu Petermann ? Un grand type avec une barbe, ça fait trois jours qu’il n’est plus avec nous. ». On pourrait s’étonner qu’un gars ait eu envie de se cacher si longtemps. On peut aussi et surtout s’étonner que les types de la section 3 ne s’en soient rendus compte qu’après trois jours. Ah et au fait, Petermann fait dans les 1m70 et est parfaitement glabre…
Expérimenter des néologismes. Un grand classique à l’armée que je n’avais pas encore eu l’occasion de constater. Dans le camion en allant à la garde de 22h-10h, on s’est arrêté au niveau d’une voiture conduite par une jeune femme. Blonde avec un bon niveau de décolleté. Je ne pensais pas pouvoir un jour employer le terme de « viol collectif avec les yeux », mais je dois me faire une raison, c’est bel et bien ce qui s’est passé. Inutile de préciser que j’ai vertement rejeté ce genre de comportement stupide autant qu’avilissant pour la Femme et sa condition.
Dans la peau de…Je réalise enfin ce qu’endurent les personnes boulimiques ou avec tout autre problème de nutrition. Je me fais tellement chier, que j’en suis à manger juste pour m’occuper. Pas parce que j’ai faim, non, juste par habitude. Et je dois avouer que le décalage créé par les horaires de garde n’y aide pas beaucoup. Jeudi, quand je me suis levé à 19h30, il y avait deux menus au réfectoire, un pour nous qui commencions notre journée, et un pour la section 2 qui la finissait. Devant le choix cornélien qui s’offrait à moi, j’ai opté pour la solution de facilité : en entrée, deux tartines de confiture à l’abricot, suivi de saucisson, saucisse de Vienne et papet avec en dessert du bircher muesli.
Plus qu’une semaine, j’espère ne pas être trop gros et con au final. Mais j’ai de sérieux doutes.

07 octobre 2006

Hure Helm

Voila, une semaine est passée. Je ne sais pas si je dois dire qu'il y a beaucoup de choses à raconter ou qu'au contraire, il n'y a rien à dire. Mon coeur balance. Je fais un bref résumé.

  • Le cours de répétition. Bon, c'est de la garde d'ambassade. Je crois que ça résume assez bien ce que c'est. Il ne se passe absolument rien, et n'allez pas croire que l'alerte à la bombe à l'ONU a changé quoi que ce soit. Ah oui, parce que je suis à Genève, je l'ai pas dit. J'ai dû négocier sec, parce que je devais aller à Berne au départ. Je me suis pas trop mal débrouillé sur ce coup-là. Sinon, on fait de la garde de 10 à 22, et le reste du temps on dort. Ou on mange. Je pense que je vais être énorme après ces 3 semaines.
  • L'instruction. On a fait environ 3 heures d'instruction. En 3 jours. Un grand classique à l'armée. On a fait des trucs intéressants en plus. De la self-defense où l'on a appris que si on nous attrapait, et ben on n'a qu'à faire que...ben...il vaut mieux pas se faire attraper. De l'instruction WBG aussi; "Bon, vous en aurez pas, mais on vous fait quand même". Affligeant. L'instruction masque à gaz aurait pu être marrante: on était dans le noir avec le masque et on allait nous envoyer du gaz banane pour tester l'étanchéité. Malheureusement, le champion qui a allumé son briquet pour voir où il mettait les pieds l'a fait juste avant la diffusion du gaz.
  • LE grand moment. Un sergent-major qui a piqué une crise parce que quelqu'un avait vomi dans les cantonnements en rentrant de sortie. Je retranscris mots pour mots, à lire en imaginant un petit gros asthmatique vociférant avec une voix aiguë. "Si vous voulez jouer aux cons avec moi, y a pas de problèmes. On sera deux et je peux vous dire qu'à ce jeu je suis un champion. Je suis le plus grand trou du cul du monde." S'insulter soi-même devant 300 personnes, c'est clair qu'il faut être un sacré vainqueur.
  • La menace terroriste et les moyens mis en oeuvre pour la combattre. En Suisse, on rigole pas avec le armée Messieurs, c'est l'image de votre pays que vous donnez à le reste du monde: le tenue correcte et politesse. Je m'égare, je m'égare, mais c'est vrai qu'on rigole pas. Alors du coup, on a un gilet pare-balle. 17 kgs. Plus le fusil d'assaut et le harnais, on arrive à 22-23 kilos. Autant dire que s'il faut agir, on risque bien d'être efficace. Je vais peut-être me retrouver avec une procédure contre moi en divulgant ça, mais Messieurs les terroristes, si vous voulez nous neutraliser, lancez quelque chose par terre et demandez-nous de le ramasser. Vous devriez être tranquilles pour une bonne heure avec ça. Ah, et j'allais oublier: on nous a donné deux filtres de protection pour le masque à gaz. A utiliser en fonction de la nature du gaz auquel on est confronté. Si c'est un gaz avec plus de 65% de polluant, il faut mettre le gris. Ca se passe de commentaire.
Bref, comme on peut l'imaginer, une semaine riche en enseignements. Je reviens en fin de semaine prochaine pour de nouvelles aventures.

01 octobre 2006

Opération Geheim



Dès demain, je pars sous les drapeaux. Je ne pense pas que ça intéresse qui que ce soit, mais je crois qu'il est quand même nécessaire que je justifie l'inactivité de ce blog les jours à venir. Il ne faudrait pas croire que ce site a été abandonné. Il ne l'est que momentanément. J'essaierai d'écrire mes aventures lorsque j'aurai des congés (pas forcément le week-end à ce qu'on m'a dit) et tout reprendra son cours normal dès le 20 octobre.

En attendant, pour cette première semaine d'absence, je ne vous laisse pas complètement sans occupations chers et toujours plus nombreux lecteurs, puisque je vous donne l'occasion de jouer au cadavre exquis.
Le principe est simple: on écrit des bouts d'histoires dans les commentaires, chacun son tour et ça donne une histoire amusante (je l'espère) au final. Chacun est libre d'intervenir aussi souvent qu'il le souhaite.
Bon, sincèrement, si quand je reviens il y a plus de deux commentaires, je serai content.

Vu et vaincu


Comme je l'avais annoncé dans un post précédent, j'ai suivi des cours d'entraîneur. J'ai terminé ce cours vendredi soir et samedi matin. L'heure d'un petit bilan s'impose.

Le cours. Intéressant par moment, chiant à mourir le reste du temps. C'est un passage obligé, j'ai donc pris mon mal en patience et enregistré tout ce qu'il y avait d'utile.

Les instructeurs. Sur les trois principaux, un était sympa, assez ravi de voir que je connaissais le système Créatine-Phosphate. L'autre était passablement imbu de lui-même. Je qualifierais le troisième de grand-guignolesque.

Les autres candidats. Là, on a touché le fond ce week-end. Je pourrais raconter des anecdotes à n'en plus finir, mais je me contenterais de celle qui me paraît la plus symptomatique du niveau de mes "camarades". L'instructeur a demandé si on savait ce que signifiait GAG (ndla: ça veut dire global - analytique - global). Il y en a un qui a réussi à répondre "jeu - analytique - jeu"... Bon, disons qu'au moins phonétiquement c'était juste.

Moi-même. J'ai appris 2-3 trucs intéressant. Et on m'a donné un t-shirt qui va s'ajouter à la liste impressionnante des affaires de sport que j'ai eues gratuitement. Je me réjouis d'aller aux cours suivants.

28 septembre 2006

Horror show



En attendant le train à la gare de Lausanne, il m'arrive souvent d'aller traîner à City-Disc pour passer le temps. Là-bas, j'ai un moyen infaillible pour me marrer. A tous les coups ça marche. Je vais regarder les titres des DVDs. Non pas ceux des comédies, mais ceux des films d'horrreur.
Ca peut paraître paradoxale, puisque ce genre de film n'est pas fait pour faire rire, mais moi je ne peux pas m'empêcher à chaque fois !
D'ailleurs, rien ne vous empêche de faire de même. Le procédé est très simple, il suffit de lire le titre du film et d'imaginer ce que peut bien être le scénario. Morceaux choisis.

  • Le Bazaar de l'épouvante. On commence très fort là. En quoi un bazar peut être épouvantable? Si on sait que bazar est un autre mot pour souk et que l'on est déjà allé dans un de ces marchés, on peut penser éventuellement que le film raconte l'histoire de quelqu'un qui essaie d'échapper à des "Viens là mon ami, beaux tapis!", "J'ti fait un prix!", "Mille chameaux contre ta belle mon ami!". C'est chiant oui, mais de là à en faire un film d'horreur...
  • Le camping de la mort. Là, je vois déjà mieux. Un gros beauf sanguinaire, armé d'une merguez trop cuite, sème la panique parmi les hordes de Hollandais rouges et gras. Le héro au slip de bain finit par s'en débarasser en l'étouffant avec un vieux marcel. Classique et efficace.
  • Les démons du maïs. A part José Bové, je vois mal qui peut avoir peur en regardant un film comme ça.
  • Mortelle St-Valentin. Ca, ça me parle! L'angoisse de ne pas oublier cette date fatidique, la terreur de trouver un bon cadeau, et, par dessus tout, la peur de passer aux yeux des autres pour un gros connard qui ne montre son amour qu'un seul jour par an, et encore, c'est parce qu'on lui a dit qu'il fallait le faire. Il y a de quoi traumatiser une génération entière de téléspectateurs!
La liste est certainement encore longue. Je passe outre tous ces films improbables avec des poupées tueuses ou des moustiques de 3 mètres, mais si vous avez des suggestions, je suis preneur!

26 septembre 2006

Gloire, richesse et célébrité


Comme l'a si bien fait remarquer M'dame Jo dans les commentaires de l'article précédent, on a parlé de ce blog à la radio. De là à dire que je "fais la star", il n'y a qu'un pas que je ne saurai franchir tant la modestie m'étouffe.
Ce qu'il s'est passé, c'est tout simplement qu'on a lu à l'antenne de la Radio Suisse Romande - La Première deux extrait de ce qui a été écrit ici. Des extraits du post sur le mullet et celui sur la musique dans le train. Je dois avouer que la douce voix de Brigitte Patient est bien agréable à écouter. Plus que la mienne qui résonne dans ma tête quand je me relis.
Bref, tout ça pour dire que oui, on a parlé deux minutes de mon blog hier à la radio vers 14h20. C'était sympa, ça m'a fait plaisir! Mais que l'on ne se méprenne pas, ça n'a pas modifié énormément le nombre de visiteurs et encore moins ceux qui ont cliqué là où "j'ai pas le droit d'en parler sinon je me fais bannir et je touche pas de sous".

Les réactions probables à cet article:

- "Comme t'as le melon mon pauvre ami!" Adrien
- "C'est le moment de lui faire payer des droits d'auteur..." Carolina Ardohain, Carmella de Cesare, Jessica Canizales, Kaylani...
- " Comme quoi, dans les médias, on donne vraiment la parole à n'importe quel imbécile qui a écrit un semblant de torchon." Oskar Freysinger

24 septembre 2006

Vidéo clip



En ce triste dimanche après-midi, rien de tel pour retrouver la bonne humeur qu'un bon vidéo clip. Surtout si le clip en question date d'une époque où je n'étais pas en projet. Encore plus si les effets spéciaux eux non plus ne devaient pas tellement être prévus d'ailleurs.
Je m'arrête là, je vais prendre une aspirine. Vous feriez bien d'en faire autant avant le visionnage de ce clip, c'est un conseil d'ami.

Bon, j'y vais dès que ma chambre arrête de tourner.

Et pis d'abord, pourquoi il neige à l'intérieur?

23 septembre 2006

A venir - venu (vu et vaincu ce sera pour la semaine prochaine)


Chose promise, chose due, je vous raconte un bout de mon week-end. Oui, comme sur un de ces blogs où les gens parlent de leur vie.
Vous le savez peut-être, j'entraîne une équipe de foot junior. Ils ont 15-16 ans. J'avais envie de passer les diplômes pour donner un côté officiel à ce que je fais et aussi - et surtout - m'améliorer, progresser dans ce domaine. Alors du coup, je me suis inscrit pour passer le premier diplôme. Le DEF. C'est un diplôme pour entraîner les tout petits. Donc, en d'autres termes, ça m'intéresse pas trop. Le problème, c'est qu'on est obligés de passer par là pour faire les diplômes plus élevés, qui concernent davantage ce que je fais moi.
Concrètement, ça se traduit par quoi? Et bien, deux choses principalement. La première étant que on vous sert des banalités sur le foot les unes après les autres. Et ça, par des instructeurs qui vous parlent comme s'ils avaient inventé le foot. Bon, il faut bien avouer - et c'est là le 2e point - que ces instructeurs s'adressent à des gens qui n'ont assurément pas inventé le foot eux non plus.

Ni la poudre d'ailleurs. Vraiment pas.

Un exemple? Aujourd'hui, on a étudié la coordination. Pour aller vite, la coordination comporte 5 aspects: orientation, réaction, différenciation, rythme, équilibre (ça fait ORDRE, c'est quand même bien pensé, non?). Et ce matin, on nous montrait des exercices de CO et on devait dire quel aspect était travaillé. Je vous retranscrit le déroulement de chacune des questions:

- "Alors, quel aspect de la coordination et mis en avant dans cet exercice?"
- "..."
- "Euh..."
- "Euh...la coordination M'sieur!" (ndla: la plupart des entraîneurs présents venaient de la banlieue genevoise)
- "Non, ça c'est pas un aspect, C'EST la coordination."
- "Ah ouais ouais...ouais..."
- "L'orientation!"
- "Non"
- "La réaction...la différenciation...le rythme!!"
- "Non..."
- "Euh...l'orientation!"
- "Eh mec, tu l'as déjà dit, t'es trop un bouffon!"
- "Quoi, qu'est-s-kya? Tu me cherches?"

Et ainsi de suite pour chacun des aspect. Le bon tombera toujours en dernier. Ils ont au moins l'avantage d'avoir un semblant d'esprit de déduction.

Encore deux fois 4 heures de cours...

21 septembre 2006

Triste sort ou résurrection?


Ne vous êtes-vous jamais demandé où allaient toutes les choses dont on se débarasse? Quel était le sort des affaires dont vous vous séparez? On a tous certainement donné au moins une fois de vieux habits au CSP ou à l'armée du SAMU. Ces habits finissent assurément chez des gens dans le besoin, mais qu'en est-il précisément? A-t-on une chance de voir un jour quelqu'un dans la rue porter son vieux pull ou le t-shirt que l'on a jugé "plus assez à la mode"? Dans quelle région du monde sont-ils envoyés?
Moi, ce qui m'interpelle le plus, c'est le sort des voitures que l'on revend. En général, quand on se sépare d'une voiture, c'est qu'elle est vraiment hors d'usage, alors qui peut bien en faire quoi lorsqu'on l'a vendue 300.- ici ou là?
J'ai entendu dire que certaines personnes rachetaient ces vieilles voiture pour les envoyer dans des pays lointain. Ca me rassure un peu. Je me dis que notre vieille BMW vit peut-être des jours heureux à Tirana ou à Johannesburg. Je préfère ça que l'imaginer à la casse.
Mon ami Olivier a quant à lui envisagé un destin encore plus noble pour sa vieille Honda. Je retranscris ici le mail qu'il nous a envoyé pour nous faire part de la nouvelle.

Camarades!

J'ai l'insigne honneur de vous annoncer que la Lada des peuples, après de fiers services rendus à la cause communiste, s'est envolée pour exporter la Lutte sous d'autres latitudes. Elle ne manquera pas de diffuser la saine doctrine marxiste auprès du prolétariat international et de convertir, comme elle l'a toujours fait, de nouveaux camarades en vue de la Lutte Finale!

Pour les personnes nostalgiques, la camarade Jatonevska possède le modèle P3BLX de la Lada des classes.

Camarade Bezukhov
Alors, si lors d'un voyage vous prenez un taxi BMW gris ou que vous voyez Kim-Jon Il pavaner dans une honda rouge (évidemment), ayez une petite pensée pour nous...

19 septembre 2006

C'est intéressant, non?


Pendant ces jours de vacances, il m'arrive de ne rien faire de ma journée. Pas l'envie, pas la motivation ou tout simplement rien à faire à part attendre l'entraînement, les raisons sont diverses. Toujours est-il que parfois, je ne bouge pas beaucoup de chez moi.
Du coup, je passe un peu plus de temps devant ma télé que d'habitude. Et il faut bien avouer qu'à certaines heures de la journée, il n'y a pas grand chose d'intéressant.

Surtout si on n'aime pas les séries policières allemandes.

Ca m'a tout de même permis de remarquer un phénomène étrange: l'intérêt que l'on peut éprouver devant un documentaire animalier. Je vous entend déjà dire "Ben quoi, c'est génial les documentaires, c'est plein d'animaux, on apprend plein de choses, etc." Certes, et justement, c'est là qu'est ma question. On apprend quoi? A quoi ça sert de regarder un tel programme? C'est vrai que sur le moment, on est pris, on trouve ça intéressant. "Ah oui tiens, l'instinct grégaire est très présent chez les éléphants!", "Ces serpents constricteurs ont vraiment une capacité à s'écarter la machoire complètement hallucinante!".
Mais concrètement, ça sert à quoi? Dans quelle mesure c'est utile de savoir que l'ornithorynque est vivipare ou ovipare, en dehors des parties de trivial pursuit? Pour paraphraser Gad Elmaleh, je vois mal quelqu'un dire après une soirée: "Oulah, heureusement qu'on connaissait la période de gestation du chimpanzé, sinon la galère dans laquelle on aurait été!!"
Bref, je m'arrête là, vous avez compris où je veux en venir. Et puis je dois y aller, c'est l'heure de Motus à la télé...

15 septembre 2006

Road bad trip


J'ai (re)fait quelques voyages en train ces derniers jours. Ca a été l'occasion pour moi de me rappeler un phénomène particulièrement désagréable. Bon, bien évidemment, des phénomènes désagréables, on en voit plusieurs lorsqu'on prend le train, mais celui-ci est particulier.
La technologie moderne fait que l'on dispose de nombreux moyens de s'occuper dans les transports publics. Jeux vidéos portables, téléphonie mobile, etc. Il paraît même que certains vont jusqu'à discuter avec d'autres humains, mais ça, c'est de la musique d'avenir. Je pense que le moyen le plus utilisé reste le simple fait d'écouter de la musique. Moyen dont je suis un fervent supporter et auquel j'ai recours très souvent. Cela dit, j'ai pu me rendre compte que je ne l'utilisais semble-t-il pas de la bonne façon.
En efffet, pour généraliser, on peut dire que ce type de média est composé de deux parties principales: le lecteur lui-même et les écouteurs. Et j'avoue avoir naïvement pensé que les écouteurs étaient destinés à ne faire entendre la musique qu'au seul possesseur dudit lecteur. Erreur, terrible erreur. Pour peu qu'on ait un appareil suffisamment puissant et une totale absence de respect pour ses propres tympans, on peut faire profiter tout le wagon de ce que l'on écoute.
Car oui, là aussi mon jugement était erroné: je croyais bêtement que lorsque je n'ai pas envie d'écouter de la musique dans le train, je peux ne pas en écouter. Pauvre imbécile, bien sûr que non! On trouve toujours des jeunes gens bien intentionnés pour vous faire découvrir de nouveaux horizons musicaux. C'est aussi une spécialité de ce phénomène: on n'entend jamais des trucs que l'on aime bien. En tête de liste du hit-parade de l'Inter-City, on trouve une sorte de rock-hard-metallo-trash finlandais ou le dernier rappeur français clamant que la cité elle a plein de problèmes. J'ajouterai encore que grâce à la loi de Murphy, si l'on entend une chanson vraiment ignoble, il y a fort à parier que ce sera la préférée de votre ami DJ-2e classe et qu'il la passera en boucle.
Pour terminer cet article, je remercierai encore les fabricants de téléphones portables qui ont eu la bonne idée de les doter de hauts-parleurs assez puissants pour que les utilisateurs puissent se passer d'écouteurs et ainsi nous faire pleinement profiter de cette cacophonie inachevée.

12 septembre 2006

Grand Concours II: résultat

Le suspens est parvenu à un comble d'intensité, les tentatives de tricherie ont été nombreuses, la lutte a été âpre, mais le résultat des votes est finalement tombé.
C'est donc avec 43% des votes que Ludivine remporte le concours d'interprétation du commentaire incompréhensible. Reçoivent également les félicitations du jury: Edouard (22%), Olivier Bezoukhov et Adrien (13% chacun) et Pierrick (9%). Pour le plaisir, je reproduis ici l'interprétation de Ludivine:

Quelque part dans un coin de désert (presque) sud-américain:

Sarah en se rendant au bar de "Ze Pequeño" (tripod incontesté de tout looser qui se respecte un tant soi peu) se dit qu'elle n'est pas si conne. Elle prend son courage à deux mains et ose enfin planter ses yeux brouillés par l'alcool dans ceux de Julio, le barman aussi miteux qu'un vieux rideau de TER français. Julio, qui n'est pas tombé de la dernière pluie et qui sait cultiver les occasions de renflouer son porte-monnaie, lui dit alors:
"Si tu veux la voir, poupée, achète une nuit dans mon motel pourave, même en catégorie single. Comme ça, poupée, tu pourras mater la bête".
Sarah ne sait pas trop... Sur le comptoir, la petite radio grésille: "...le clip! Le groupe est en tournée sur toute la côte de Santa Barbara! Sponsorisée par l'association des "Cactus en périls" avec Orange Tour 2006! Que du respect!..."
Du respect? Sarah n'en avait guère pour sa petite personne. Alors elle jetta quelques billets sur le zinc et cracha un: "Tope-là, Julio!"
Ludivine remporte donc haut la main ce concours. Félicitations! N'hésitez pas à faire un tour sur son blog, Le bonheur à porter demain. On y trouve toute sorte de choses intéressantes: des articles intéressants, des photos sympathiques, de la bonne musique, mais surtout, des BD de grande qualité avec en premier lieu les fameuses "BD nazes"!

09 septembre 2006

Business in the front...



...party in the back!

Vous l'aurez deviné, le présent article est consacré à cette magnifique coupe de cheveux qu'est le "mullet". Aussi appelée "Valaisanne" par les Suisse et "Coupe de Suisse" par les Valaisans. Personnellement, j'appelle ça une valaisanne, mais je ne sais que trop bien d'où vient une grande partie de mon lectorat et ne saurais ainsi lui manquer de respect.
Cette coupe consiste à avoir les cheveux courts sur le devant et le dessus, et long dans la nuque. Ou, en d'autres termes et pour reprendre ceux du titre, sérieux devant et n'importe quoi derrière.
Qu'on ne se méprenne pas, je n'ai rien contre les cheveux longs. Ni contre les courts d'ailleurs. Mais j'ai un sérieux problème avec le mélange des deux. Honnêtement, comment est-il possible de se faire une pareille coupe de cheveux? A la suite d'un pari ok. Mais sciemment et volontairement? Les hypothèses sont nombreuses:

  • Restes d'une enfance traumatisée par le sadisme d'un coiffeur qui laissait quelques mèches pousser à l'arrière. Mais si, vous aviez tous au moins un pote comme ça à l'école. C'était peut-être même vous le pote en question.
  • Admiration sans faille pour Lorenzo Lamas, maisenmêmetempsçafaitchierdesecoiffercommeunegonzessetous lesmatinsetjeteparlepasdelafacturedeshampoing alors du coup, on fait le strict minimum.
  • Nelly Wenger conseille les salons de coiffure.
  • Basse (et assurément vaine) tentative de séduire les femmes en jouant précisément sur ce côté "sérieux mais sauvage à la fois". Au delà des moqueries, espérons tout du moins que ces gens rencontreront leur Dalila rapidement.
  • Blocage au début des années 90 et sur la période "supporter de l'OM et de Chris Waddle".
  • Cécité.
Il est vrai que si ces différentes hypothèses paraissent probables, il me semble que je me trompe sur un point: il n'est pas nécessaire d'aller chez le coiffeur pour faire ça. On peut la faire soi-même. Ou par sa maman. Ou sa fiancée. Ou des enfants en bas âge. C'est peut-être bien en cela que tient la popularité aussi grandissante qu'absurde de cette coupe de cheveux...

07 septembre 2006

Résultat des courses


J'avais, il y a environ un mois, entrepris une démarche peu recommandable certes, mais malgré tout teintée d'un esprit marchand tout à fait remarquable. Pour rappel, j'avais fait un post avec une liste de mots susceptibles d'attirer de nombreux visiteurs sur ce blog.
A vrai dire, ça a pas mal marché, puisque les amateurs de Clara Morgane et autres films X se sont pressé sur ce site, à en croire les outils statistiques dont je dispose.
Bref, ce n'était qu'un petit message d'information, histoire de dire que j'ai fait un truc qui a "servi" à quelque chose. Ce qui est suffisamment rare en cette période de l'année pour être mentionné.


Les réactions probables à cet article:

- "Bon, y a quoi sur le blog à Ludivine?" Edouard, M'dame Jo, Jack...
- "C'est vrai qu'on se fait un peu chier par ici." Adrien
- "En tous cas, c'est pas moi qui ai tapé Clara Morgane pour arriver ici..." Fred
- "Ce qui est sûr, c'est que c'est bien moche de récupérer des thèmes qui n'ont rien à voir avec ce qu'on fait, dans le seul but de s'attirer les faveurs du public..." Nicolas Sarkozy

03 septembre 2006

Surtout du n'importe quoi




Il me semble que depuis plusieurs semaines, ce blog a perdu de ce qui a fait sa force, son esprit, son aura. Les avis divergeront à ce sujet, c'est certain, mais c'est du moins ce que je ressens pour ma part. Et comme c'est moi qui décide de toute façon, c'est comme ça.
Ainsi, pour retrouver le véritable esprit de Polyxions, je poste cette vidéo, qui s'inscrit complètement dans la devise de ce blog: "Du tout, du rien et surtout du n'importe quoi".

01 septembre 2006

Demain, j'arrête l'insomnie


Je crois qu'on a tous fait l'expérience des programmes de nuit. Qui n'a jamais allumé la télé en rentrant de soirée et s'est retrouvé devant "C'est très chasse" ou un quelconque télé-achat? Pour avoir, je l'avoue, regardé plus d'une fois ces émissions, je crois pouvoir avancer avec assurance ce constat: c'est excessivement chiant.
Pendant longtemps, j'ai pensé que l'on ne pouvait pas faire pire dans ce domaine. Eh bien pas plus tard qu'hier soir, j'ai déchanté, et ce pour mon plus grand plaisir. Au hasard de mon zapping, je suis tombé sur RTL9 et cette "émission" magique: L'appel gagnant. Le principe est simple: on doit appeler un numéro de téléphone (surtaxé) pour donner une réponse à une énigme présentée à l'écran; si on est tiré au sort, on gagne une certaine somme d'argent. Le tout animé par une présentatrice, charmante au demeurant, qui change tout au long de la semaine. Jusque là, rien de spécial, si ce n'est que:

  • L'émission est extrêmement longue. Hier soir, ça durait de 23h15 jusqu'à 02h30.
  • Il ne se passe absolument rien. La présentatrice pourrait bosser à Ikéa tellement elle fait d'efforts pour meubler.
  • Faire un jeu de mot à 2.-, ça, c'est fait.
  • La présentatrice, parlons-en! Son job se situe à un croisement entre speakerine et prostituée téléphonique, j'ai rarement vu quelqu'un se faire autant chier. Encore plus que les téléspectateurs. En plus, c'est en direct, pas moyen de prendre une pause.
  • Les énigmes sont d'un niveau affligeant. Ce qui explique certainement la possibilité d'appeler depuis la Belgique. Mais quand même.
Bref, tout ça pour dire que la télévision va bien mal. Si les chaînes en sont réduites à renflouer leurs caisses via ce genre de programmes, c'est qu'elles sont tombées bien bas. Comme pour le post précédent, je termine cet article par une citation:

"Je sais que vous avez la bonne réponse..........encore 5 personnes......800 euros garantis...........ga-ran-tis.......c'est du jamais vu..........c'est super, super, super, super, super, super....super, super facile................appelez-moi..................vous connaissez la bonne réponse............800 euros....................encore 5 personnes.............."
La présentatrice

30 août 2006

Les gens sont cons


C'est vrai, c'est une observation que je fais souvent. Mais exceptionnellement aujourd'hui, j'émettrais une petite nuance sous forme de question. Est-ce que ce sont les gens à qui on a affaire qui sont réellement cons, ou est-ce parce qu'ils pensent que c'est nous les cons qu'ils nous parlent de manière complètement débile?
Je ne suis peut-être pas très clair. Pour mieux faire comprendre le fond de ma pensée, je vais l'illustrer par la dernière aventure de ce genre qui m'est arrivée.
La semaine passée, je me suis mis à la recherche du dvd de "La cité de la peur". J'ai écumé les Fnacs, City Disc et autres en espérant pouvoir combler ce vide inadmissible dans ma dvd-thèque. L'histoire elle-même se passe à Manor (anciennement Placette, anciennement BFSH2). Devant le désordre monstrueux qui régnait dans les bacs à dvd, je renonce à chercher moi-même et m'adresse à la vendeuse.

- "Bonjour, je recherche un dvd, est-ce que vous avez une base de donnée pour savoir si vous l'avez ou pas?"
- "Non désolé, on n'a pas ça."
Didascalie: dépité, je m'apprête à repartir...
- "Ah mais attendez, je connais peut-être un moyen de vous aider pour votre recherche!"
Didascalie (c'est quand même la grande classe ce mot): Julien rayonne d'espoir.
- "C'est quoi le titre du film?"
- "La cité de la peur."
- "Ah, alors vous devriez chercher sous "C"."

Complètement abasourdi, je n'ai pas la présence d'esprit de me moquer d'elle et me contente d'un "Ok, merci".
C'est là que j'en reviens à ma question de départ: est-ce que c'est elle qui est stupide ou est-ce moi qui ai l'air tellement con qu'elle a cru utile de me préciser où chercher? Ne me dites pas qu'il ne vous est jamais arrivé qu'un vendeur ou un employé quelconque à un quelconque guichet vous parle comme si vous étiez complètement retardé en alignant les lapalissades en alternance avec les lieux communs. A mon avis, dans ce genre d'histoire, il y a forcément un con. Reste à savoir si c'est lui ou vous.

"L'ennemi est un sot car il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui."
Pierre Desproges

28 août 2006

Apprentissage



Les semaines précédentes, je me suis retrouvé seul à la maison. L'occasion pour moi de parfaire mes connaissances en tâches ménagères. Ca n'a pas toujours été facile, mais heureusement il y a Internet. J'ai pu trouver toute la documentation dont j'avais besoin et ainsi réussir au mieux ces quelques semaines.
Comme je suis bon prince, je partage avec vous la principale découverte que j'ai fait en ce domaine, de façon à ce que vous puissiez vous aussi vous en sortir si vous êtes abandonnés chez vous.

26 août 2006

Si j'avais fait un vrai blog de vrais jeunes...5.0


Après une longue absence, je reprends du service! Engagé comme entraîneur pour un camp de juniors, je n'avais pas vraiment le temps de m'occuper de mon "hobby informatique". Quoi qu'il en soit, c'est l'occasion pour moi de raconter ma semaine.

7 semaine g fé un quand 2 foot. GT entréneur,j'avais D raisponsabilité. 75 juniors a survéyé, c pa facille! Bon enfin jimagine paske moi jen avai rien a foutre, g juste bu D boisson gratuite è jouer dan mon coin. Bon g kan maime un peu travailler. G fai faire D tours 2 terrain a ceu ke jaimai pas, CT tro MDR!!! Kan je devai en fère jaimai pas sa. 2 tte fasson mes entraineur CT D con. Come mai paren et les kondé. Et les profs ossi.
Ossi je devé D fois donner la nouritur a midi.CT comme à l'armai kan je faisais façman...fassmanschaft je croi je C plu tro je men fou.Je fésé exprè 2 donné pa tro pour en avoir + pour moi a la faim.Bon jarrivai jamai a finir paske y avé tro mé on C jamai. Fo aitre pruden dan la vie.
Se ki été marran c kan on faisai les test teknik.J'enlevai D poing à ceu que jaimai pa. "Tas 1 sale taite, moins 2 poin!", "Jaime pa ton mayo, moins 5 poin!" GT ptdr kan je faisai sa. Ils me détéstais mai je men fouté, c moi ki décide!
O final G été payé des centène de fran pour sa. C normal je trouve paske fau pas éxagéré kan même, c bcp 2 boulo. Et pis G bien bronzai.

20 août 2006

La censure, toujours


Voila une image éloquente. Merci à Adrien de me l'avoir transmise et ainsi mis au courant de la surveillance qui s'exerce sur Polyxions. On tente de nous faire taire chers amis. Le géant pharmaceutique Roche empêche ses employés de se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde libre. Mais peut-être que sans le savoir, Polyxions est interdit dans de nombreuses multinationales.

Vous savez tous qu'être privé de Polyxions, c'est un premier pas vers la suppression de vos liberté. Si on se laisse faire maintenant, qu'adviendra-t-il par la suite? On va nous bloquer le démineur ou on ne pourra plus aller à la machine à café. Allons-nous rester sans réactions jusqu'au jour où on ne pourra plus aller sur les sites pornos? Enfin, jusqu'au jour où VOUS pourrez plus y aller, parce que moi j'y vais pas. D'ailleurs, je sais même pas ce que c'est.

Toujours est-il qu'il ne faut pas se laisser faire! Sortez dans la rue, manifestez! Tous à Bâle pour faire un sittin' devant Roche!

Les réactions probables à cet article:

- "Même pas vrai que je vais sur les sites de fesse." Edouard
- "Je pourrais peut-être écrire un livre sur ce genre de phénomène..." Franck Pavloff
- "Personne n'a vu mon chien?" Ivan Pavlov
- "Ouais bonne idée, je vais écrire un bouquin moi aussi!" George Orwell
- "C'est sûr, il y a un filon à exploiter" Endemol
- "J'ai toujours dit que c'étaient des cons chez Roche" Gigi Oeri

13 août 2006

Etrange étrangeté


Ce samedi, j'ai vu un film étrange. "Stay" est son titre. C'est l'histoire d'un psychiatre qui a un patient qui veut se suicider. A moins que ce ne soit l'histoire d'un gars qui veut se suicider et qui va voir un psychiatre, je ne suis pas sûr. Toujours est-il que ce type connait l'avenir. Il déclare aussi qu'il veut se suicider le samedi soir, à minuit. L'histoire se déroule principalement autour des efforts du psy cherchant à empêcher son patient de se tuer. Sans vouloir révéler tout le film à ceux qui voudraient le voir, je peux dire qu'il se passe toutes sortes de choses étranges, et qu'on a beaucoup de peine à discerner le réel de l'onirique. Les personnages étranges se suivent, les interrogations se soulèvent chaque minute, bref, on ne comprend pas grand chose. Et il ne faut pas trop compter sur la fin du film pour nous en dire plus. J'ai évidemment une certaine interprétation du film, mais ce serait trop en dire et gâcher le plaisir de ceux qui ne le connaissent pas.
Toujours est-il que ça m'a fait réfléchir. Pourquoi apprécie-t-on ce qu'on ne comprend pas? Combien de fois ai-je entendu (et me suis-je entendu dire) "Ce film était parfaitement incompréhensible, j'ai rien compris, ça va certainement devenir un film culte, c'était génial."? Pourquoi ne pourrait-on pas avoir le droit de juste "ne pas comprendre", et d'en déduire que le film en question est tout simplement mal fait? Cela dit, si des gens brillants veulent m'expliquer pourquoi le psy avait des pantalons trop courts, je suis preneur. Et pas la peine de répondre que c'est parce qu'il a de l'eau à la cave, j'y ai déjà pensé.

Les réactions probables à cet article.

- "De toute façon, personne ne comprend jamais rien à l'art!" Nelly Wenger
- "C'était un bon gars ce Marcel Duchamp en fin de compte." La dame-pipi de la gare de Lausanne.
- "Et pourquoi moi je suis pas au box-office quand je fais des films à la con?" Bernard-Henri Lévy
- "Il dit qu'il voit pas le rapport." Kara (aucun lien, il est fils unique)

11 août 2006

Kitsch ou Camp?


Beastie Boys - Body Movin'
Vidéo envoyée par ecureuilvolant
Après les deux derniers posts, que certains auront qualifiés de racoleurs, il est venu le moment de redresser la barre et de se cultiver sur Polyxions. Soucieux d'instruire mes lecteurs, voici un petit article culturel sur la notion de "camp" (à prononcer "kémp", comme en anglais) qui vous permettra de briller à votre prochain repas familial, bien plus que si vous racontiez que vous avez vu Ljungberg en boxer.
La notion de "camp" est liée à celle de "kitsch". Je crois qu'il n'est pas nécessaire de vous rappeler ce que signifie kitsch. On a tous un voisin qui a des nains de jardins sur sa pelouse ou une vieille tante qui décore sa salle à manger avec une statue de la Vierge Marie phosphorescente ramenée de Lourdes. La kitschité d'un objet est par définition liée aux goûts de celui qui l'établit, parfois avec humour, toujours avec condescendance. Plus encore, le propriétaire d'un objet kitsch n'est quant à lui pas conscient de la kitschité dudit objet. Au contraire, il le croit beau, de bon goût, et en parfaite harmonie avec l'environnement qui l'entoure.
C'est précisément là qu'entre en jeu la notion de camp. Est qualifié de camp un objet certes kitsch, mais VOLONTAIREMENT. La nuance est de taille. L'univers d'Austin Powers n'est pas kitsch, il est camp. Le bar "Elvis et moi" à Fribourg n'est pas kitsch, il est camp. L'ignoble canapé à fleurs qui trône dans notre salon de musique n'est pas kitsch, car mes parents sont conscients de sa laideur. Du moins je l'espère.
Voila, c'était intéressant, non? La gloire et l'admiration de tous vous attends lors de votre prochain cocktail et a fortiori prochain vernissage.
Pour ceux qui n'auraient pas bien compris, j'ai joint à cet article un des meilleurs clips que je connaisse, camp à souhait!

08 août 2006

Basse tentative


En ce moment, c'est pas trop la fête au niveau de la fréquentation de mon blog. A peine 100-150 impressions de pages. Ce qui signifie en d'autres termes "pas trop beaucoup de visiteurs". Il faut dire que nombre d'entre ceux qui ne me lisent pas sont en vacances. Ou font leur mémoire. Ou travaillent dans l'industrie pharmaceutique bâloise.
Dès lors, je n'ai qu'une chose à dire: aux grands maux, les grands remèdes! Si on ne vient pas sur Polyxions, Polyxions va aller vers ses nouveaux lecteurs. Grâce à Google et la magie des mots clés.

  • Pour attirer les employés du FBI et de la CIA: Al-Qaïda, Ben Laden, Tsahal, bombe, Liban, attentat, terroriste, 9/11, Pentagone, Fidel, Kim-Jong Il, Haïfa...
  • Pour attirer les jeunes: M. Pokora, tchat, Diam's, K-Maro, WoW, Counter-Strike, Lorie, "mes parents sont cons"...
  • Pour attirer ceux qui découvrent internet: sexe, gratuit, Jenna Jameson, lesbiennes, télécharger, Clara Morgane, films X...
  • Pour attirer ceux qui devraient arrêter internet: SQL, C++, Java, programmation, ascii...
  • Pour attirer Lionel Jospin: "Jacques Chirac est un con".
  • Pour attirer des gros lourds: tuning (désolé pour toi, lectorat valaisan), NRA, de Puta Madre, L'Equipe, chasse et pêche, Hummer, Raymond Domenech...
Je crois que c'est déjà pas mal. S'il y a des suggestions, je suis preneur. Et j'espère que mes lectrices seront allées au bout de l'article et apprécieront l'effort que j'ai fait...

06 août 2006

Arrêts inappropriés


Les gens sont cons. Vous étiez certainement au courant, et si ce n'était pas le cas, vous avez assurément lu suffisamment de mes misanthropiques remarques pour l'avoir appris.
Mais parfois, ils le sont plus que d'habitude. Et je vous avoue que s'il y a bien un truc qui me mets hors de moi, c'est la propension qu'ont les gens à s'arrêter là où il ne faut pas. Tenez, par exemple, vous allez prendre le train à la gare. Le quai fait au moins 5 km de long. Mais où est-ce que les gens ont eu la bonne idée de se masser? Juste en haut de la rampe qui donne accès au quai. Pas tout le long des dizaines d'hectomètres, non, mais plutôt juste au millieu du passage. Là où tout le monde est obligé de passer pour aller sur le quai.
Pour autant que vous n'ayez pas craqué jusque là, il est fort possible qu'au moment de monter dans le train, vous ayez affaire à la famille italienne. Oui, la famille italienne. Celle qui vient voir ses cousins en train, cousins qui sont venus les accueillir à la gare. Ils pourraient fêter leurs retrouvailles au restaurant, à la maison ou je ne sais où. Mais non, ils le font sur le quai. Juste devant la portière du train. Avec leur 47 valises.
De même, si vous prenez le métro, spécialement aux heures de pointe, où se sont mis les gens? Se sont-ils repartis dans toute la rame? Non, ils se tiennent tous juste devant la porte. En général, vous ne pouvez pas rentrer parce que le métro est rempli. Mais en fait, il n'est pas rempli. Au contraire, il y a de la place au centre, à équidistance de deux portes. Mais apparemment c'est trop demander à tous les imbéciles qui sont rentrés avant vous de faire 2 mètres pour aller s'y installer et laisser de la place devant les portes pour que les gens puissent rentrer.
Toujours dans le même ordre d'idée, vous allez à la FNAC un samedi après-midi. Bon, c'est vrai, faut être un peu con pour faire ça, mais ça peut arriver. Imaginez que deux amis s'y rencontrent par hasard et décident de discuter le bout de gras (si, ça existe comme expression). Il y a deux et seulement deux possibilités topographiques pour qu'ils le fassent: juste après les escalators ou devant la porte d'entrée. Parlant d'escaliers, vous aurez certainement remarqué que c'est là que les gens ont semble-t-il décidé de rattacher leurs lacets ou de répondre à leur téléphone.

Voila, c'était le quart d'heure plein de haine contre la populace, merci de votre attention.