24 juin 2006

Les Polytechniciens, re-suite

La compétence sociale

Il est injuste de suggérer, comme cela a souvent été fait, que les polytechniciens sont socialement inaptes. Ils ont simplement des objectifs différents des nôtres dans les rapports sociaux.
Les gens comme vous et moi attendent des rapports sociaux plusieurs choses irréalistes :

  • une conversation stimulante qui amène à réfléchir
  • des contacts importants
  • une certaine affinité avec d’autres humains
Ces buts sont absurdes et stupides. Le polytechnicien sait que ces soit-disant « conversations stimulantes » portent souvent sur des sujets ridicules tels que la météo, le sport, la politique et les « sentiments ». Ils ne présentent pas la moindre utilité, ni le moindre intérêt.
Les EPFLiens savent que les contacts interpersonnels n’ont pas une grande importance pour eux. L’important pour eux n’est pas « qui ils connaissent », mais « qui en connaît moins qu’eux ».
Le sentiment d’avoir une certaine affinité avec des idiots à base de carbone et d’H2O est aussi réjouissant que de se retrouver menotté avec une loutre épileptique. Je n’en dirai pas davantage. Et si vous croyez que c'est facile de faire des métaphores, essayez pour voir.
Contrairement aux gens normaux, les polytechniciens ont des objectifs raisonnables dans leurs rapports sociaux :
  • s’en débarrasser le plus vite possible
  • obtenir rapidement l’adresse e-mail de la personne afin de pouvoir parler avec elle grâce à un moyen plus élaboré que la simple et bête parole
  • éviter de se faire inviter à des manifestations ennuyantes
  • démontrer sa supériorité intellectuelle et sa maîtrise de tous les sujets
La compétence sociale d’un polytechnicien doit être mesurée sur la base de ces objectifs et non pas sur la base des critères farfelus auxquelles se réfère la société. Vu sous cet angle, on s’accordera à dire que les EPFLiens sont des gens très efficaces dans leurs rapports sociaux.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Apparemment, ceux qu'on a en France sont les mêmes...

J'ai un copain X, qui, pour meubler son temps libre, faisait des exercices de maths. Pour le plaisir. Si, si.

Le pauvre était peu flatté par la nature, mais il a trouvé sans aucun problème une jeune fille de bonne famille très photogénique, sans aucun diplôme, aux parents rengorgés de fierté d'avoir un gendre polytechnicien, dont le but social avoué était d'être "femme d'X".

Julien a dit…

Tu as vu juste Colchide! Et le passage sur les relations qu'ont les epfliens avec les femmes - à venir prochainement - va dans ton sens!

Anonyme a dit…

je me réjouis de la lecture du chapitre sur les epfliens et les femmes. vite la suite!