23 juin 2006

Les Polytechniciens

Bon voila, j'arrive près de mes examens. Ca commence lundi et j'en ai 7 à la suite (avec une pause pendant le week-end quand même). Du coup, je ne suis pas sûr d'avoir tellement la tête à publier des trucs. Alors j'ai décidé que j'allais laisser parler ma paresse une fois de plus et publier un texte que j'ai déjà écrit. Comme il est très long, je le publierai en plusieurs fois.

Arrivant à la fin de ma troisième année d’étude, il m’a semblé qu’il était venu le moment de faire le point sur certaines choses. En effet, mon rôle de sociologue (en formation) me pousse à observer le monde qui m’entoure. Ces trois dernières années m’ont donné de nombreuses occasions de mettre à profit mon sens de l’observation et mon esprit critique, que j’espère avoir pu développer un tant soit peu en milieu estudiantin. Toutefois, s’il est un milieu qui m’a permis de faire maintes observations, c’est bien le TSOL (Transport du Sud-Ouest Lausannois). On y rencontre des gens d’origines diverses, ou plutôt devrais-je dire « des gens pas comme nous ». On comprendra aisément où je veux en venir : les étudiants de l’EPFL. Ces gens ne sont effectivement (pour la grande majorité, cela dit sans vouloir faire de généralisation abusive) pas comme les autres. Ce qui peut être assez frustrant et déroutant pour ceux qui ont affaire à eux. Pour pouvoir y faire face, il convient de comprendre leur mode de vie et leurs motivations. C’est ici ce à quoi je vais tenter de m’atteler. Il conviendrait bien évidemment qu’à ce stade-là de ma recherche, je mentionne mes sources. Comme personne ne va jamais les vérifier, je vais passer outre ce fastidieux exercice. Je mentionnerai simplement que le présent exposé est fortement inspiré d’un autre texte, car j’ai trouvé le texte idéal, reflétant le fond de ma pensée de manière quasi parfaite (bien qu’il ne parle pas des polytechniciens) et j’ai trouvé judicieux (et reposant) de m’en inspirer quelque peu, tout en m’efforçant d’y ajouter nombre d’observations plus personnelles.

Les différents polytechniciens (c’est ainsi que je nommerai les étudiants/professeurs de l’EPFL ou encore les « EPFLiens) ont des caractéristiques communes. C’est pourquoi je ne vais pas faire de différence entre les orientations qu’ils ont prises (informatique, physique, etc.). On l’aura compris, je ne suis pas EPFLiens, j’ai appris à les connaître en les observant. Pour bien les comprendre, il convient de tenter de se mettre à leur place, ou plutôt dans leur tête malgré tous les risques que cela comporte.

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