06 août 2006

Arrêts inappropriés


Les gens sont cons. Vous étiez certainement au courant, et si ce n'était pas le cas, vous avez assurément lu suffisamment de mes misanthropiques remarques pour l'avoir appris.
Mais parfois, ils le sont plus que d'habitude. Et je vous avoue que s'il y a bien un truc qui me mets hors de moi, c'est la propension qu'ont les gens à s'arrêter là où il ne faut pas. Tenez, par exemple, vous allez prendre le train à la gare. Le quai fait au moins 5 km de long. Mais où est-ce que les gens ont eu la bonne idée de se masser? Juste en haut de la rampe qui donne accès au quai. Pas tout le long des dizaines d'hectomètres, non, mais plutôt juste au millieu du passage. Là où tout le monde est obligé de passer pour aller sur le quai.
Pour autant que vous n'ayez pas craqué jusque là, il est fort possible qu'au moment de monter dans le train, vous ayez affaire à la famille italienne. Oui, la famille italienne. Celle qui vient voir ses cousins en train, cousins qui sont venus les accueillir à la gare. Ils pourraient fêter leurs retrouvailles au restaurant, à la maison ou je ne sais où. Mais non, ils le font sur le quai. Juste devant la portière du train. Avec leur 47 valises.
De même, si vous prenez le métro, spécialement aux heures de pointe, où se sont mis les gens? Se sont-ils repartis dans toute la rame? Non, ils se tiennent tous juste devant la porte. En général, vous ne pouvez pas rentrer parce que le métro est rempli. Mais en fait, il n'est pas rempli. Au contraire, il y a de la place au centre, à équidistance de deux portes. Mais apparemment c'est trop demander à tous les imbéciles qui sont rentrés avant vous de faire 2 mètres pour aller s'y installer et laisser de la place devant les portes pour que les gens puissent rentrer.
Toujours dans le même ordre d'idée, vous allez à la FNAC un samedi après-midi. Bon, c'est vrai, faut être un peu con pour faire ça, mais ça peut arriver. Imaginez que deux amis s'y rencontrent par hasard et décident de discuter le bout de gras (si, ça existe comme expression). Il y a deux et seulement deux possibilités topographiques pour qu'ils le fassent: juste après les escalators ou devant la porte d'entrée. Parlant d'escaliers, vous aurez certainement remarqué que c'est là que les gens ont semble-t-il décidé de rattacher leurs lacets ou de répondre à leur téléphone.

Voila, c'était le quart d'heure plein de haine contre la populace, merci de votre attention.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

a paléo si tu vas voir les concerts au club tent, tu constatera que les gens se massent aux entrées et vers le bar mais que devant la scène il y a toujours de la place. donc avec les copines on se retrouve toujours à faire un parcours du combattant pour passer le barage humain et mieux profiter du concert que les 3/4 des abrutis qui sont restés coincés.

mais bon... su ce coup là on est peut-être plus maline que d'autre mais on est toujours le con de quelqu'un. non?

Anonyme a dit…

Ha ha ha c'est terrible... j'ai pensé que ce genre de trucs ne pouvait énerver que moi ! A chaque fois que j'utilise un escalator, c'est obligé qu'un ou qu'une s'arrête JUSTE à l'arrivée, au milieu et tout ("je vais où maintenant ??")... A croire que vraiment, il leur manque un neurone pour réaliser qu'ils dérangent.

Mais ça m'empêche pas de rester zen hein, et puis Ludivine a raison.. on est toujours le con de quelqu'un ^^.

Anonyme a dit…

Moi aussi je déteste ça et ma petite gueule devenue grande avec ce genre de *** me pousse à dire haut et fort: c'est dingue comme tout le monde se sent obligé de se mettre là ou ça dérange tout le monde!!! Et apres j'ai droit a des reflexions style: elle veut quoi celle la, du coup je me retourne avec un ENORME sourire (ma meilleure arme contre les idiots) et dis: que l'imbecilit humaine s'eteigne. Bref c'etait le quart d'heure enervement de caro

Anonyme a dit…

j'adore aussi tout particulièrement les ptits vieux qui se sentent obligés de faire leurs courses le samedi avec un caddie qu'ils poussent à 0.2 metres par seconde et s'arretent toutes les 3 secondes

Julien a dit…

Je ne pensais pas que ce post allait être aussi cathartique! Il semblerait qu'il vous donne l'occasion de libérer toute vos rancoeurs accumulées au fil des années contre les "autres"!

Anonyme a dit…

eh oui Julien, nous aussi on a nos moments de misanthropie aigue ;-)

Anonyme a dit…

Tiens, j'adore ce post. Ce genre de choses a aussi tendance à fortement m'énerver. Dans la suite de la longue liste des choses de ce type je mentionnerais encore :
- les gens qui poussent pour entrer dans le tram/bus alors que tu es sur le point de descendre
- les gens qui entrent en voiture dans une intersection bouchée, pour que lorsque le feu vert aparaisse à ceux qui vont dans le sens opposé, ils puissent bien les empêcher de passer
- les gens qui se posent à côté de toi pour fumer, alors qu'ils ont des kilomètres d'espace vide autour d'eux

Je crois que je vais m'arrêter là, sinon mon commentaire sera plus long que ta note. :)

Julien a dit…

C'est juste jr prod! J'avais complètement oublié ces connards en voiture! Faudrait que je m'achète un pare-buffle, juste pour pouvoir leur faire comprendre à quel point ils ont fait une erreur...

Anonyme a dit…

...ce qui m'amène à vous parler de la "one less car" attitude. Perso j'ai le permis de conduire, parceque ça peut toujours servir, mais je n'ai pas la moindre envie de m'emmerder avec une tuture en ville. Quel plaisir de prendre son temps, de marcher tranquillement en observant la vie... les petits choses simples que la plupart des gens ne voient pas !

Oulà, ça ressemble à un trip de dessineux, c'est pas le sujet, pardon pardon.

Mais sinon c'est un fait, beaucoup de gens circulent comme des connards, et je suis toujours étonné qu'il n'y ai pas plus de morts sur la route, vraiment.