28 juin 2006

Les Polytechniciens, c'est presque fini...

L’ego des polytechniciens

Concernant son ego, deux choses comptent pour le polytechnicien : 1) son intelligence supérieure 2) le nombre de gadgets électroniques qu’il possède. Connaissant ces éléments, il est facile de se servir d’un polytechnicien. Le meilleur moyen de faire résoudre un problème à un polytechnicien est de lui dire que le problème est insoluble. Le polytechnicien peut rester plusieurs jours sans manger ni se laver pour résoudre un problème (il faut noter ici qu’il arrive aussi qu’il oublie de se laver sans raison particulière, tout simplement). Et lorsqu’il parvient à trouver la solution, il ressent une poussée d’ego plus forte qu’un orgasme ; même qu’un orgasme obtenu par des rapports avec autrui. Non seulement c’est meilleur sur le moment, mais ça dure aussi longtemps que les autres acceptent de l’écouter raconter son exploit.
Rien ne menace plus l’EPFLien que l’évocation de quelqu’un doté de plus de compétence techniques que lui. Les gens normaux se servent de cette faiblesse pour faire davantage travailler l’EPFLien. Lorsqu’un polytechnicien répond qu’il est impossible de faire telle ou telle chose, il convient de lancer d’un air navré quelque chose du genre : « Je vais demander à Rémi ce qu’il en pense. Il sait résoudre les problèmes techniques complexes… ». Dès lors, le polytechnicien se ruera sur le problème et tentera de le résoudre coûte que coûte.


Tordons le cou aux idées reçues

Il serait faux de penser que tous les polytechniciens sont pareils et répondent à la définition qui en est ici donnée. Il convient de mentionner quelques exemples, rencontrés après avoir interrogé 1306 polytechniciens, afin de le prouver :

  • Alain Dupuis, physique 3e année, a le sens du rythme.
  • Jean-Philippe Vogt, doctorant en chimie, a eu un 2e rendez-vous galant avant l’âge de 24 ans.
  • Séverine Vuille, génie rural 1ere année, est une fille.
  • Olivier Kretz, informatique 3e année, se moque de savoir comment fonctionne sa télécommande, du moment qu’elle fonctionne.

Voilà la liste, totalement exhaustive il faut bien l’avouer, de polytechniciens ne correspondant pas à l’image que l’on s’en fait habituellement. Toute découverte d’autres spécimens est la bienvenue.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

"Séverine Vuille, génie rural 1ere année, est une fille."

Mwahaha. Attention, tu vas finir par tomber dans la caricature :-D

Julien a dit…

Euh...trop tard...

Anonyme a dit…

Nan mais cette caricature elle est pas loin de la réalité... J'ai beaucoup rigolé.

Anonyme a dit…

'tention, Pierrick est assistant à l'école d'ingénieurs... on se rapproche dangereusement des profils EPFLiens!!

;o)

Anonyme a dit…

Il est vrai que les EPFLiens sont un peu spéciaux, mais les universitaires également.
Je me demande si on ne critique pas les EPFLiens par jalousie ou envie. En effet, il faut avouer qu'ils sont intelligents ; quand je vois mon pote informaticie m'expliquer ce qu'il fait ça m'épate. Au moins, eux, à la sortie de leur master, trouverons à coup sûr un travail et de plus il sera bien rémunéré, tandis que, nous, universitaire bonjour la galère!!!
En plus, dans ma branche Sciences de l'environnement, l'EPFL forme des ingénieurs... ces enculés ils vont nous faucher nos places lol

Anonyme a dit…

roooo il y a trois fautes de français dans mon texte, je m'en excuse....

Julien a dit…

Les epfliens ont effectivement un sort enviable une fois leurs études terminées. Maintenant, de là à dire qu'ils font des trucs que personne n'arrive à faire, je dirais que l'inverse est vrai: demandez à un epflien d'écrire une dissertation...