28 juin 2006

Les Polytechniciens, fin.

En définitive…

On notera pour terminer que nombre de polytechniciens n’ont pas conscience de la tristesse de leur existence. Ici encore, il convient de réfléchir en se mettant à leur place. Un week-end dont les activités se réduisent à passer la journée devant son écran à tuer des cyber-amis, se nourrir de produits surgelés et parcourir à pied une distance inférieure à 1.5km est considéré comme particulièrement réussi.

Au regard des éléments précités, on pourrait croire qu’un EPFLien est quelqu’un de particulièrement triste et voué à mener une existence morose. Cela est faux. Il ne faut pas croire que les polytechniciens se plaignent de la futilité de leur vie. Au contraire, ils se considèrent comme les détenteurs de la Vérité. Leur philosophie devrait être adoptée par le reste de la société, tout particulièrement ces imbéciles qui pratiquent du sport, sortent le week-end et qui croient qu’on peut lire un livre sans Acrobat Reader 3.01.
L’évidence nous amène à constater que le polytechnicien a un regard biaisé sur la réalité des gens normaux. A moins que ce soient les gens normaux qui appréhendent mal la réalité. La question est posée, le débat est ouvert. Loin de moi l’idée de prendre parti pour l’une ou l’autre de ces positions, mon rôle d’observateur neutre me l’interdisant…

Les Polytechniciens, c'est presque fini...

L’ego des polytechniciens

Concernant son ego, deux choses comptent pour le polytechnicien : 1) son intelligence supérieure 2) le nombre de gadgets électroniques qu’il possède. Connaissant ces éléments, il est facile de se servir d’un polytechnicien. Le meilleur moyen de faire résoudre un problème à un polytechnicien est de lui dire que le problème est insoluble. Le polytechnicien peut rester plusieurs jours sans manger ni se laver pour résoudre un problème (il faut noter ici qu’il arrive aussi qu’il oublie de se laver sans raison particulière, tout simplement). Et lorsqu’il parvient à trouver la solution, il ressent une poussée d’ego plus forte qu’un orgasme ; même qu’un orgasme obtenu par des rapports avec autrui. Non seulement c’est meilleur sur le moment, mais ça dure aussi longtemps que les autres acceptent de l’écouter raconter son exploit.
Rien ne menace plus l’EPFLien que l’évocation de quelqu’un doté de plus de compétence techniques que lui. Les gens normaux se servent de cette faiblesse pour faire davantage travailler l’EPFLien. Lorsqu’un polytechnicien répond qu’il est impossible de faire telle ou telle chose, il convient de lancer d’un air navré quelque chose du genre : « Je vais demander à Rémi ce qu’il en pense. Il sait résoudre les problèmes techniques complexes… ». Dès lors, le polytechnicien se ruera sur le problème et tentera de le résoudre coûte que coûte.


Tordons le cou aux idées reçues

Il serait faux de penser que tous les polytechniciens sont pareils et répondent à la définition qui en est ici donnée. Il convient de mentionner quelques exemples, rencontrés après avoir interrogé 1306 polytechniciens, afin de le prouver :

  • Alain Dupuis, physique 3e année, a le sens du rythme.
  • Jean-Philippe Vogt, doctorant en chimie, a eu un 2e rendez-vous galant avant l’âge de 24 ans.
  • Séverine Vuille, génie rural 1ere année, est une fille.
  • Olivier Kretz, informatique 3e année, se moque de savoir comment fonctionne sa télécommande, du moment qu’elle fonctionne.

Voilà la liste, totalement exhaustive il faut bien l’avouer, de polytechniciens ne correspondant pas à l’image que l’on s’en fait habituellement. Toute découverte d’autres spécimens est la bienvenue.

27 juin 2006

Les Polytechniciens, encore et toujours

Les rendez-vous et les sorties

Il n’est jamais facile pour un polytechnicien de sortir avec quelqu’un. Les gens normaux déploient toutes sorte de basses stratégies pour se donner une apparence séduisante. Les polytechniciens sont incapables de placer l’apparence au-dessus de la fonction. Ce principe est bon pour la société. On ne voudrait pas en effet qu’un ingénieur mette au point un réacteur nucléaire qui donne simplement l’impression de retenir les radiations. Cela dit, ce principe consiste en un gros désavantage pour les polytechniciens lorsqu’il est question de rapports amoureux.
Les EPFLiens n’aiment pas les conversations banales parce qu’on n’en retire aucune information utile. Il est beaucoup plus utile d’expliquer un problème technologique complexe au premier être humain venu qui se tient tranquille. Malheureusement, il semble que les personnes normales préfèrent qu’on leur introduise un rouleau à pâtisserie dans le nez plutôt qu’on leur parle de technologie.
Cela étant, ce n’est pas une raison pour arrêter de faire part d’importantes connaissances à ceux qui ne le veulent pas. Il arrive parfois que les gens normaux tentent de faire comprendre par la gestuelle aux EPFLiens que la conversation est terminée. L’EPFLien ne tient pas compte de cette forme de communication, car c’est une science des plus inexactes. Un EPFLien est pratiquement incapable de faire la différence entre une marque d’intérêt et un état comateux.
Tout ces constats consistent en de gros désavantages pour ce qui est des rendez-vous amoureux. Heureusement, les polytechniciens ont un atout : ils sont reconnus comme étant de bons partis pour le mariage. En effet, ils sont intelligents, salariés, honnêtes et très utiles dans la maison. S’il est vrai que beaucoup de gens normaux préfèreraient ne pas sortir avec un polytechnicien, la plupart espère en trouver un pour se reproduire. Car il produira des enfants à son image, qui auront des emplois grassement rémunérés bien avant de perdre leur virginité.

N.B. Une récente étude a démontré que, mis en contact avec un polytechnicien, 9 personnes sur 10 préfèrent se fourrer un rouleau à pâtisserie dans le nez plutôt que de l’écouter parler de technologie. La 10e personne a préféré qu’on lui fourre le polytechnicien. Paix à son âme.

25 juin 2006

Les Polytechniciens, suite^3

La fascination pour les gadgets

Pour le polytechnicien, tout ce qui compte dans le monde se range dans l’une ou l’autre de ces catégories : a) les choses ayant besoin d’être réparées b) les choses avec lesquelles on a joué quelques instants et qui ont donc besoin d’être réparées. Les polytechniciens aiment résoudre les problèmes. Lorsqu’il n’y en a pas, ils en créent eux-mêmes. Les gens normaux croient que les choses qui fonctionnent n’ont pas besoin d’être réparées. Les polytechniciens pensent qu’il leur manque certaines caractéristiques.
• Aucun EPFLien ne regarde une télécommande sans se demander comment faire pour la transformer en pistolet à neutron.
• Aucun EPFLien ne peut prendre une douche sans se demander si un revêtement en Téflon n’éviterait pas à avoir à se doucher.
• Pour l’EPFLien, le monde est un coffre à jouets rempli de jouets qui n’ont pas été optimisés et auxquels il manque des caractéristiques.
Tout cela est bon pour la société.

La mode et le look

Les vêtements sont la dernière priorité d’un polytechnicien, pour peu qu’ils soient adaptés à la température ambiante. Si aucun appendice ne gèle ni ne fond et si aucune partie génitale ni glande mammaire ne se balancent aux yeux de tout le monde, l’objectif de l’habillement est atteint.
Si on y réfléchit, logiquement, on est la seule personne qui ne soit pas obligée de se regarder. Les polytechniciens se disent que leur apparence ne dérange que les autres et que par conséquent, il n’y a pas lieu de l’améliorer. Avantage non négligeable : la laideur de leur apparence peut pousser les gens à ne pas venir leur parler.

L’adoration pour la science-fiction

Les polytechniciens vouent un véritable culte à tout ce qui a trait à la science-fiction. C’est normal car leurs alter-ego (ingénieur de l’Enterprise, mécanicien de Star Wars, etc.) ont des rôles de héros et il leur arrive même de coucher avec des extra-terrestres. Le polytechnicien s’identifie à eux grâce à un phénomène abstrait. Ça n’a tellement rien à voir avec la dure réalité quotidienne du polytechnicien qui passe sa vie à se cacher du reste du monde et à assouvir ses pulsions sexuelles sans l’aide d’aucune autre forme de vie. On peut penser que la science-fiction continuera de déchaîner les passions aussi longtemps que ça n’aura rien de réaliste (ce qui est sémantiquement évident, je l’accorde volontiers). Elle permet au polytechnicien de sortir de leur triste vie quotidienne.
L’adoration pour la science-fiction mène tout naturellement au culte du jeu-vidéo. Dans le même ordre d’idée, le jeu-vidéo permet à l’EPFLien de sortir de sa triste réalité. Il peut incarner un héros de la 2e Guerre Mondiale, alors que son atrophie musculaire générale et son manque de coordination lui permettent à peine de marcher. Il peut être un grand meneur d’homme, position que son inaptitude à communiquer lui interdit dans la « vraie vie ». Bref, on constatera ici aussi, que le jeu-vidéo constitue en un excellent moyen pour le polytechnicien d’oublier la médiocrité de sa vie.

24 juin 2006

Les Polytechniciens, re-suite

La compétence sociale

Il est injuste de suggérer, comme cela a souvent été fait, que les polytechniciens sont socialement inaptes. Ils ont simplement des objectifs différents des nôtres dans les rapports sociaux.
Les gens comme vous et moi attendent des rapports sociaux plusieurs choses irréalistes :

  • une conversation stimulante qui amène à réfléchir
  • des contacts importants
  • une certaine affinité avec d’autres humains
Ces buts sont absurdes et stupides. Le polytechnicien sait que ces soit-disant « conversations stimulantes » portent souvent sur des sujets ridicules tels que la météo, le sport, la politique et les « sentiments ». Ils ne présentent pas la moindre utilité, ni le moindre intérêt.
Les EPFLiens savent que les contacts interpersonnels n’ont pas une grande importance pour eux. L’important pour eux n’est pas « qui ils connaissent », mais « qui en connaît moins qu’eux ».
Le sentiment d’avoir une certaine affinité avec des idiots à base de carbone et d’H2O est aussi réjouissant que de se retrouver menotté avec une loutre épileptique. Je n’en dirai pas davantage. Et si vous croyez que c'est facile de faire des métaphores, essayez pour voir.
Contrairement aux gens normaux, les polytechniciens ont des objectifs raisonnables dans leurs rapports sociaux :
  • s’en débarrasser le plus vite possible
  • obtenir rapidement l’adresse e-mail de la personne afin de pouvoir parler avec elle grâce à un moyen plus élaboré que la simple et bête parole
  • éviter de se faire inviter à des manifestations ennuyantes
  • démontrer sa supériorité intellectuelle et sa maîtrise de tous les sujets
La compétence sociale d’un polytechnicien doit être mesurée sur la base de ces objectifs et non pas sur la base des critères farfelus auxquelles se réfère la société. Vu sous cet angle, on s’accordera à dire que les EPFLiens sont des gens très efficaces dans leurs rapports sociaux.

23 juin 2006

Les Polytechniciens, suite

Tout d’abord, une question s’impose. Comment les identifier ? On s’apercevra par la suite que c’est chose aisée, mais j’ai conscience que pour un non-initié cela peut poser problème. Avant d’entrer dans les détails, il convient ici de faire un petit test. En effet, il se peut que dans votre malheur vous soyez l’un d’entre eux. Pour en être sûr, répondez à la question suivante :

En entrant dans une pièce, vous remarquez qu’un tableau est de travers, vous…

  • le redressez.
  • n’en tenez pas compte.
  • achetez un niveau électronique dernière génération et passez les six mois suivants à concevoir un cadre auto-positionnant qui fonctionne à l’énergie solaire sans cesser de répéter à qui veut (ou ne veut pas d’ailleurs) l’entendre que l’inventeur du clou est un parfait imbécile.
Si vous avez opté pour la troisième proposition, vous ne devriez pas lire ce qui suit. Vous risqueriez d’être vexé ou, et c’est plus probable, de ne pas comprendre la plupart des subtilités. Vous devriez également y réfléchir à deux fois si vous avez pensé « ça dépend ».
Maintenant que les choses sont claires, je vais tenter d’expliquer quels sont les nobles motifs, parfaitement raisonnés, qui se cachent derrière ce que les personnes « normales » perçoivent comme d’étranges comportements. Je rappellerai ici que mon but est de comprendre ces gens et que par conséquent, la suite de mon exposé se fera en tentant d’adopter leur point de vue.

Les Polytechniciens

Bon voila, j'arrive près de mes examens. Ca commence lundi et j'en ai 7 à la suite (avec une pause pendant le week-end quand même). Du coup, je ne suis pas sûr d'avoir tellement la tête à publier des trucs. Alors j'ai décidé que j'allais laisser parler ma paresse une fois de plus et publier un texte que j'ai déjà écrit. Comme il est très long, je le publierai en plusieurs fois.

Arrivant à la fin de ma troisième année d’étude, il m’a semblé qu’il était venu le moment de faire le point sur certaines choses. En effet, mon rôle de sociologue (en formation) me pousse à observer le monde qui m’entoure. Ces trois dernières années m’ont donné de nombreuses occasions de mettre à profit mon sens de l’observation et mon esprit critique, que j’espère avoir pu développer un tant soit peu en milieu estudiantin. Toutefois, s’il est un milieu qui m’a permis de faire maintes observations, c’est bien le TSOL (Transport du Sud-Ouest Lausannois). On y rencontre des gens d’origines diverses, ou plutôt devrais-je dire « des gens pas comme nous ». On comprendra aisément où je veux en venir : les étudiants de l’EPFL. Ces gens ne sont effectivement (pour la grande majorité, cela dit sans vouloir faire de généralisation abusive) pas comme les autres. Ce qui peut être assez frustrant et déroutant pour ceux qui ont affaire à eux. Pour pouvoir y faire face, il convient de comprendre leur mode de vie et leurs motivations. C’est ici ce à quoi je vais tenter de m’atteler. Il conviendrait bien évidemment qu’à ce stade-là de ma recherche, je mentionne mes sources. Comme personne ne va jamais les vérifier, je vais passer outre ce fastidieux exercice. Je mentionnerai simplement que le présent exposé est fortement inspiré d’un autre texte, car j’ai trouvé le texte idéal, reflétant le fond de ma pensée de manière quasi parfaite (bien qu’il ne parle pas des polytechniciens) et j’ai trouvé judicieux (et reposant) de m’en inspirer quelque peu, tout en m’efforçant d’y ajouter nombre d’observations plus personnelles.

Les différents polytechniciens (c’est ainsi que je nommerai les étudiants/professeurs de l’EPFL ou encore les « EPFLiens) ont des caractéristiques communes. C’est pourquoi je ne vais pas faire de différence entre les orientations qu’ils ont prises (informatique, physique, etc.). On l’aura compris, je ne suis pas EPFLiens, j’ai appris à les connaître en les observant. Pour bien les comprendre, il convient de tenter de se mettre à leur place, ou plutôt dans leur tête malgré tous les risques que cela comporte.

21 juin 2006

Mon pote Christophe


Dans l'Auditoire d'aujourd'hui - un des journaux de mon université - on trouve un éloquent interview de Christophe Keckeis, chef de l'armée suisse. Je ne peux résister à le retranscrire ici.

Les étudiants sont mous, râleurs et sont déjà astreints à des obligations académiques. Pourquoi ne pas les dispenser de service militaire?
[...] les étudiants ne sont pas tous mous et râleurs. Ils forment encore et toujours le principal vivier des cadres militaires et sont pour beaucoup dans le bon fonctionnement de l'armée actuelle.

Au début on était d'accord Chris, mais par contre quand tu parles de "bon fonctionnement", je suis moins sûr...Ca doit être une question de sémantique...En tous cas j'ose pas imaginer ce que ça serait si l'armée fonctionnait mal.

Comment l'armée fait-elle pour motiver les étudiants à s'y impliquer, compte tenu de la remise en cause de l'utilité d'une armée de milice?
L'engagement personnel pour le bien commun a tendance à décroître. L'armée n'échappe pas à ce phénomène. [...]

C'est bien vrai ça! Le bien commun, la défense de notre beau pays en danger, menacé par les hordes barbares venues d'URSS. Dire que certains préfèrent étudier, s'enfermant dans leur bibliothèque au mépris de la plus élémentaire des prudence face au Péril Rouge.

Les étudiants constituent un tiers des effectifs de l'armée. Pourtant le calendrier académique ne semble pas être pris en compte? [Le journal fait ici référence au fait qu'avec les réformes de l'armée, il n'est plus possible de faire son école de recrue durant les vacances d'été]
[...] La prolongation de l'ER à 21 ou 18 semaines a pour but d'améliorer le niveau d'instruction et d'entraînement des soldats. La maîtrise de techniques militaires complexes ne pouvant plus être acquises en 15 semaines.

Alors, laisse-moi faire le compte...3 semaines pour apprendre à dire bonjour correctement, 3 semaines pour apprendre à marcher, 9 semaines pour apprendre à se grimer et se cacher dans la forêt...ouais, t'as raison, 15 semaines c'est un peu limite.

Peut-on donc espérer une modification du système en faveur des étudiants?
Il n'est pas prévu pour l'heure de modifier la durée et la forme de l'école de recrue. [...] J'ai passé par là et je me suis concentré pour réussir mon parcours universitaire dans les plus brefs délais.

On dit "je suis passé par là", Christophe...c'est sûr que t'as pas dû rester bien longtemps à l'université pour t'exprimer comme ça.

Je vous avais dit que c'était éloquent! Si jamais, il y a un site pas mal concernant les questions traitées ci-dessus.

18 juin 2006

L'instant philosophe


En cette période de révisions, je me pose pas mal de questions sur la suite, sur ce que va être ma vie l'année prochaine, etc. Questions légitimes, mais pas toujours agréables à se poser.
Tout ça m'a fait penser à un truc auquel il m'était déjà arrivé de réfléchir. J'ai remarqué que les gens - moi y compris - ont tendance à ne pas considérer qu'ils vivent leur "vraie vie".

Je m'explique.

Par exemple moi. Je pourrais trouver mieux comme exemple, c'est vrai, mais c'est celui que je connais le mieux. J'ai très souvent tendance à penser que je ne vis pas vraiment ma vie. J'ai l'habitude de me dire que ma "vraie vie", ce sera quand j'aurai un boulot. J'imagine qu'une fois que ce sera le cas, je me dirai que ma vraie vie ce sera quand j'aurais fondé une famille. Et à en croire ce que j'entends ici et là, ceux qui en sont à ce stade, parlent de la vie qui va commencer "quand ce sera la retraite".
Vous me suivez?
Et bien moi, je trouve que c'est dommage de penser comme ça. Je ne vais pas faire une théorie sur la façon dont on devrait vivre, c'est pas un blog new-age, mais je crois que c'est intéressant de relever cet état de fait. Ou en tous cas, ça m'intéresse moi.

16 juin 2006

Les gros cons - L'arbitre


Les gros cons - L'arbitre
Vidéo envoyée par Julienpolyxions
Pas trop le temps de faire un vrai post, je m'en remets à ma paresse habituelle. Une vidéo en l'honneur de certains arbitres. J'ai bien dit certains, pas tous. Libre à vous de faire des liens avec un arbitre slave ou pas.
Quoi, j'en ai trop dit?

14 juin 2006

Chose promise...



...chose due. Voici la photo du joueur ayant remporté l'élection du plus beau joueur de la Coupe du monde, organisée ici-même sur ce blog. Et comme le vainqueur n'est autre que moi, je vous ai mis une photo de moi...
Photo que mes juniors n'ont pas manqué d'afficher dans le vestiaire pour se moquer de moi. Je tiens donc à préciser que si je mets la main comme ça, C'EST POUR ME PROTEGER!!!
Il va de soi que si vous pensiez vraiment que j'allais mettre ma vieille tête sur internet, vous vous trompiez avec une rare force. Je n'ai pas envie de me retrouver en vedette d'un montage-photo sur un site zoophile. N'en déplaise au lectorat féminin de ce blog. La déception est grande mesdemoiselles, je vous comprends.
Cela dit, à défaut de mon angélique faciès, on peut toujours admirer le galbe parfait de ma cuisse. Maigre consolation (ce n'est pas un jeu de mot, non), mais consolation tout de même.

12 juin 2006

Torche-foot


La Coupe du Monde a à peine commencé que vous en avez déjà marre de ces matchs ennuyeux et barbant? Vous vous êtes endormi devant Suède-Trinité et Tobago? J'ai la solution. Ou plutôt mes coéquipiers ont la solution.
En effet, ils ont inventé le torche-foot. Un jeu très simple et à l'efficacité dévastatrice. Le fonctionnement est très simple. Avant le match, on place les noms des 22 joueurs dans un chapeau. Chacun en tire un au sort. Le participant gardera ce joueur durant toute la première mi-temps (si on y arrive, il y a un deuxième tirage au sort pour la 2e mi-temps).
Ensuite, le principe est très simple. A chaque fois que le commentateur dit le nom du joueur tiré au sort, le participant a qui a été attribué ce joueur doit boire un shot. On aura défini à l'avance la teneur du shot: vodka-red bull, whisky-coca, etc.
Inutile de dire que celui qui tombe sur Vogel pour un match de la Suisse ou Zidane pour la France ne comprend rien au match au delà de la 25e minute.
Je vous le concède, ce jeu est laid. Mais il a le mérite, selon mes coéquipiers, de redonner de la saveur à un match peu intéressant.

11 juin 2006

Le sondage nécessaire, leçon de vie bêta

Un nouveau sondage est lancé depuis aujourd'hui, sous la forme d'un cadeau pour mon lectorat féminin (voir les commentaires du post précédent). L'occasion de se rappeler les nécessaires vérités enseignées par les 5 dernières versions (pour les 5 premières, c'est par ici).

- "Sierre, Sentier de Chippis" signifie: la réponse d.

- Les nouveaux noms des bâtiments de l'UNIL seront: vous êtes encore là? cassez-vous!

- La nouvelle coupe de Cindy-de-la-nouvelle-star...m'en fous, je suis amoureux de Marianne James!

- Les Sims version réelle devrait se terminer: on s'en fout, mets des posts intéressants!

- L'année prochaine, la Suisse devrait être représentée à l'Eurovision par: moi.


Voila, c'était vraiment très intéressant, non?

08 juin 2006

Coupe du monde!


Carolina Ardohain - Football
Vidéo envoyée par Julienpolyxions
Voila, on y est presque. Demain commence la coupe du monde 2006! Je ne serai malheureusement pas là, car je pars dès 15h00 pour une mise au vert avec mes juniors avant notre finale de coupe. Je serai de retour samedi soir.
En attendant, je mets cette vidéo pour célébrer le début de la Weltmeisterschaft! Je serai Argentin à partir des 1/4 de finale!

Les deux seules réactions probables à ce post:

- "C'est scandaleux!" Ludivine, Caro, Bulledesavon, Lucie, Poulette, Colchide...
- "Allez, je la remate encore une fois et j'arrête..." Adrien, Olivier, Philippe, Julien, Le clan des cocos, Saudade, Julien, Mulgon Melta, Julien, Caribou, Cédric Bonvin, Jack, Julien...

07 juin 2006

Hanjie - Picross


Je suis quelqu'un d'allergique au Sudoku. Je trouve ce jeu complètement stupide. Mettre des chiffres dans des cases...non, je vois pas. Je trouve que le Matin Bleu et le Sudoku font vraiment bon ménage: activités demandant très peu d'effort intellectuel et s'adressant rarement à des gens vraiment malins.
Cela étant dit, je dois mettre un peu d'eau dans mon vin. C'est vrai que ces jeus où l'on remplit des cases sont cons. Très cons. Mais j'en ai trouvé un bien. Ou plutôt "retrouvé".
Etant plus jeune (beaucoup plus jeune), je jouais à Mario's Picross. J'y jouais sur mon Gameboy. Oui, la console de poche. Si on a une très grande poche. Un jeu trop fort! Il y a une grille, avec des numéros sur les côtés. Ces numéros sont des indications que l'on doit suivre pour remplir les cases. Je vous passe les explications, il n'y a rien de plus simple!
Tout ça pour dire que j'ai retrouvé la trace de ce jeu en flânant à Payot. Je suis tombé sur le livre du Hanjie. C'est semble-t-il le nom japonais donné à ce jeu. Je me suis empressé de l'acheter pour l'offrir à ma mère, qui était une joueuse encore plus invétérée que moi. Il y a 150 grilles pour jouer!
Bref, je recomande fortement aux joueurs de Sudoku de se reconvertir et d'adopter le Hanjie. Et Le Temps aussi, plutôt que le Matin Bleu. Si vous souhaitez essayer, vous pouvez faire quelques grilles ici.

06 juin 2006

Le courrier des lecteurs II


Pour le 2e post de ce genre, c'est mon ami Adrien qui s'y colle et vous dévoile un peu de ma triste personnalité!

Lundi (hier 5 juin), je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais ce qui s'est passé mérite d'être dit.
Nous devions nous retrouver pour un traditionnel double, tradition qui date depuis le gymnase, et qui à chaque fois donne lieu à des moments burlesques et font ressortir quelques "rivalités". En sortant du clubhouse, nous avons trouvé Julien un peu énervé car le lieu de rendez-vous n'avait pas été clairement défini. Cela faisait 5 minutes qu'il attendait dehors ce qu'il nous a bien fait comprendre par quelques remarques désobligeante sur la nature du tennis (sport individualiste, etc.). Chose est-il qu'une petite visite au vestiaire alors que notre cher Pierre-Alain prenait une douche nous a rendu notre Julien tout sourire et à l'affût de toute vanne possible. The Unbreakable was back!

05 juin 2006

La Tarte à La Bière


La Tarte à La Bière
Vidéo envoyée par Julienpolyxions
Après un week-end chargé, je poste une petite video sous forme de clin d'oeil à mes amis valaisans. Si, c'est possible d'être valaisan et en même temps très sympa.

02 juin 2006

Je suis pas contre le principe, mais...


En consultant les statistiques de mes visiteurs - plus précisément les recherches effectuées sur Google et autres ayant amené des lecteurs ici-même - je suis tombé sur une requête pour le moins intriguante.
En effet, un internaute a tapé: "principe de peter au tennis". On peut évidemment penser que son idée était d'appliquer la théorie du principe de Peter à ce sport, et de voir si quelqu'un avait déjà réfléchi à la question. Il aurait été amené sur mon blog, via le post que j'ai écrit (presque) à ce sujet. Cela dit, connaissant le niveau d'orthographe de la plupart des gens de nos jours, il n'est pas impossible qu'il ait cherché autre chose. Vous allez me dire que je suis gras, mais et si ce que cette personne cherchait était plutôt le "principe de péter au tennis"? Je vous avais prévenu, je m'apprêtais à être gras. Mais pourquoi pas?!
C'est alors que je me suis souvenu de cet article mythique, que j'ai mis en image pour ce post. Il semblerait que le principe de péter au tennis existe bel et bien. Et en plus ça marche!

01 juin 2006

Le courrier des lecteurs


Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, c'est Ludivine qui se lance avec une de ses fameuses BD! Un grand merci à elle de s'être lancé la première. Elle propose de donner une suite à sa BD, et je dois dire que c'est une très bonne idée! Avis aux amateurs!