14 mai 2006

Errare humanum est...


Il y a des jours comme ça. Des jours où je n'ai pas particulièrement beaucoup de choses à faire, mais je me sens comme très occupé. Occupé surtout au niveau des pensées. Je pense à tout sauf à ce qu'il faudrait.
Aujourd'hui est un jour comme ça. J'ai beaucoup de choses dans la tête, mais pas les bonnes. Je n'ai souhaité une bonne fête des mères à la mienne qu'à l'heure du souper. Honte sur moi, oui.
A ma décharge, je dirais que je ne suis pas particulièrement partisan de ce genre de fêtes, au même titre que la St-Valentin par exemple. De plus, depuis que je n'ai plus 10 ans, on ne fait plus de bricolages à l'école pour les offrir à nos mamans le jour venu...Je n'attends plus fébrilement le jour où j'allais enfin pouvoir lui offrir cette belle broche en papier mâché, ou cet énième bougeoire, ou encore cette sublime carte découpée au ciseau dans du papier de couleur où l'on a recopié du fond du coeur un message dicté par la maîtresse.

Ma mère détestait la maîtresse.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tiens, c'est vous c'est plus tôt, la fête des mères. Chez nous, les enfants commencent à être fébriles. Ma fille aînée m'a attirée vers un étal de brocante pour que je lui dise ce qu'il me plairait d'avoir à cette occasion. Je lui ai demandé si elle avait de l'argent, elle m'a répondu que non. Et que donc elle comptait sur moi pour lui en donner afin de m'acheter quelque chose. J'ai finalement réussi à la convaincre que je préfèrerais qu'elle me fasse un joli bijou comme elle en fait pour elle et ses copines, mais qu'à cette occasion, je lui prétais.... MA boîte à perles ! C'est plus sûr.. :-)

Julien a dit…

Bien vu Colchide, et comme ça tu évites le collier de pâtes!

Anonyme a dit…

ah j'aime pas trop non plus ce genre de fête. je préfère cent fois dire à ma maman "hop là, tel soir, tu reserves, je t'invite au resto". à chaque fois elle est aux anges et ça vaut tous les collages du monde!

Anonyme a dit…

C'est vrai que le fait qu'on nous impose de penser à notre mère, grand-mère, grand-père, père, femme ou petite amie un jour déterminé de l'année, est assez agaçant.
Ce n'est pas comme si nous avions besoin qu'on nous rappelle d'aimer nos parents, grands-parents ou copine. Au contraire, se dédouaner un jour de l'année de cette tâche est bien plus cynique.
Enfin bon, cela ne m’a pas empêché d’offrir un cadeau à ma mère…